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vendredi 31 juillet 2009

Cahier de revendications: une petite précision.

Suite au précédent billet sur le cahier de revendications de 2006 , mon camarade Claude Yeiwene m’a fait la remarque suivante : « Ce serait bien de préciser qu’à chaque nouvel agent, on remettait une copie de notre cahier de revendications, pour information ».

C’est vrai. C’est fait ! C’est même comme cela que "Le Bleu" a adhéré à notre cause, en rejoignant notre syndicat dès son arrivée. Il a même fait grève avec nous une fois, je crois (on a des photos : c’est historique !).

Puis quelques années après, il s’est mis à nous dire : « Vous avez raison, je suis d’accord avec vous, mais je ne veux pas porter préjudice à Ismet Kurtovitch », avant de s’afficher comme l’un de ses principaux lieutenants. Le fourbe nous avait infiltrés, pour jouer le petit indic sans doute…

L’autre lieutenant, c’est "Rosalie"… Elle, on ne peut pas lui reprocher son engagement premier : dès le début, elle a apporté un soutien ouvert et sans faille à « son chef », et n’en a jamais démordu ! C’est même elle qui l’a fait adhérer à la CSTNC. C’est vous dire ! Elle est venue avec lui, elle est partie avec lui : « Jusqu’à la mort!» quoi !

Comme quoi, même chez les liches, il y a de la diversité…

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

Service des archives: le cahier de revendications de 2006.

Voici le cahier de revendications concernant le service des archives en 2006, c’est à dire l’année au cours de laquelle Claude Yeiwene et moi-même avons présenté une synthèse des dysfonctionnements au chef de service.

Cette dernière avait eu pour seul effet … de provoquer une "vraie-fausse" démission de sa part et de lourdes pressions à mon égard !

A l'époque, en conflit avec l'UTFO qui m'avait viré comme un malpropre en mon absence, nous utilisions une autre enseigne syndicale.

Mon exclusion sommaire et la radiation tout aussi sommaire de notre syndicat de base ont été annulées par la justice depuis. J'ai même fait bloquer deux fois les comptes de cette centrale à qui mes actions auraient coûté près de 4 millions C.F.P. et la carrière syndicale d'un certain Jean-Claude Nègre.

D'un commun accord et compte tenu de la manière de servir de la plupart des agents de ce service, Claude et moi avons depuis abandonné le point 9 de ce cahier. Lorsque le travail de base lié aux missions de ce service sera pleinement réalisé, la question des primes spécifiques pourra peut être redevenir d'actualité, dans notre cahier du moins...

Pour le reste, en dehors du point 4 partiellement réglé récemment, tout est encore valable.

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale


SERVICE DES ARCHIVES DE LA NOUVELLE-CALEDONIE

CAHIER DE REVENDICATIONS

LE SYNDICAT LIBRE ET INDEPENDANT DE NOUVELLE-CALEDONIE

L’union fait la force ouvrière

REVENDIQUE :

l- Le respect des règles en vigueur dans un service d’archives

Ces règles pourtant précisées par des textes, un règlement intérieur et la pratique archivistique sont régulièrement bafouées, notamment pour ce qui concerne la communicabilité des documents. Plusieurs documents non communicables sans dérogation ont ainsi été librement consultés. La communauté Kanak est la principale victime de ces pratiques.

2- L'arrêt immédiat de toute discrimination syndicale et de toute pression.

Les membres de l’ancien syndicat FO du Patrimoine sont toujours victimes de pratiques discriminatoires, ainsi que de pressions, tant de la part du chef de service que d’une partie du personnel.
Lors de la mise en place du statut du patrimoine créé sur mesure pour deux personnes, plusieurs agents ont été intégrés dans des corps ne correspondant ni à leurs fonctions, ni à leurs diplômes. La régularisation de leur situation ainsi que la reconstitution de leur carrière étaient demandées : un engagement a été pris l’an dernier par le collaborateur du membre du gouvernement en charge du secteur culturel, sans suite à ce jour.
Une manœuvre orchestrée récemment a eu pour conséquence directe de remettre en question un accord passé avec le gouvernement l’an dernier, et des principes acquis (affectation de la maison du gardien, départ en mission prévu depuis le début de l’année) et a donné lieu à des menaces et tentatives d’intimidation inacceptables.

3- Le retrait de toutes les sanctions prononcées contre le personnel sous quelque forme que ce soit depuis le début de ce conflit.

Depuis le mouvement de protestation qui a concerné l'ensemble du personnel en 1993, les agents considérés comme les meneurs, puis les membres de FO, ont été régulièrement sanctionnés selon des procédés très divers. Messieurs DUBUISSON et YEIWENE en font toujours les frais.

4- La régularisation de la situation du poste de chef de service.

Dans le système français, les services d’archives sont tous dirigés par des archivistes. Malgré les décisions rendues par la juridiction administrative en 2000, le chef de service par intérim est toujours en poste et aucune mesure n’a été prise pour assurer son remplacement.
De même, l’ancien chef de service, détaché depuis 1998, est aujourd’hui en situation irrégulière.

5- L'organisation véritable et durable du service.

Bien qu'une organisation partielle ait été mise en place à l'initiative du syndicat FO du Patrimoine, un décalage flagrant existe entre la théorie et la réalité. A ce jour, aucun récolement n’a été réalisé ; il n’existe plus d’atelier de désinfection ; aucune mesure de lutte contre le vol n’a été mise en place malgré nos demandes et les instructions de la direction des Archives de France.
Un courrier adressé au chef de service par intérim afin de souligner ces dysfonctionnements et de proposer des solutions a eu pour seul effet de le pousser à simuler une "vraie-fausse" démission.

6- Le droit à la santé et à la sécurité.

Bien que l'action du syndicat FO du Patrimoine ait été déterminante dans le renforcement d'une sécurité douteuse (mise aux normes partielle des installations de lutte contre l'incendie), aucun programme de formation de lutte contre l’incendie n’a été mis en place à ce jour (la dernière formation remonte à 1994, suite à l’action de FO. Une formation a eu lieu l’an dernier, encore à la suite d’une demande syndicale, mais aucun programme n’existe). Des informations erronées sont par ailleurs données à ce sujet par le service.

7- L’arrêt du clientélisme.

Des marchés sont toujours donnés à des particuliers, proches du milieu culturel, en contradiction avec les règles de la fonction publique et du monde archivistique (Exemple d’un moteur de recherche mis en place sans le respect des normes en matière de description archivistique et de communicabilité).

8- Une enquête sur le projet "La Nouvelle-Calédonie telle que je l'ai vue il y a cent ans".

Malgré des efforts réalisés par la direction générale des services qui a mis un terme à l’occupation abusive, par un photographe privé, de plusieurs locaux au sein du service, aucun compte ne lui a été demandé sur le projet d’exposition « La Nouvelle-Calédonie telle que je l’ai vue il y a cent ans ». La convention signée en 1996 par l’Etat, le Territoire de la Nouvelle-Calédonie (alors représenté par un agent de l’Etat) et l’intéressé n’a pourtant pas été respecté à plus d’un titre. Nous demandons à ce que cette convention soit respectée ou résiliée.

9- La reconnaissance du métier d’archiviste par l’attribution d’indemnités adéquates.

Les agents du service des archives disposent pour la plupart d’une « qualification », exercent des fonctions technico-professionnelles précisées par leur diplômes et exigées par leur statut, dans des conditions parfois difficiles (salles réfrigérées, espaces insalubres), en présence de produits toxiques utilisés pour la désinfection des documents, accueillent du public, et sont pourtant les seuls agents de la fonction publique à ne recevoir aucune prime destinée à compenser ces aspects de leur métiers, et notamment les suivants :

- Prime de qualification (perçue par les agents de l’Aviation civile),
- Prime d’instruction, études et encadrement (perçue par les ICNA de l’Aviation civile),
- Prime de technicité (perçue par les agents de l’Economie rurale),
- Prime de salissure et de risque (perçue par les agents de l’Equipement),
- Prime d’accueil du public (perçues dans diverses administrations),
- Indemnités de sujétion diverses (perçue par les agents de la DRHFP).

Nous demandons à ce qu’un texte soit pris afin d’attribuer aux agents concernés du service des archives une indemnité reconnaissant leur qualification, technicité, et conditions de travail.

jeudi 30 juillet 2009

Turquie: harcèlement antisyndical.

CONFEDERATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)
CSI en ligne121/270709
Turquie - Harcèlement antisyndical : 32 syndicalistes demeurent sous les verrous
Bruxelles, 27 juillet 2009 : La Confédération syndicale internationale (CSI) et la Confédération européenne des syndicats (CES) ont adressé une lettre conjointe ( http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/09-07-22_Joint_ITUC-ETUC_letter_KESK_arrests.pdf ) au Premier ministre de la Turquie, condamnant avec véhémence la vague incessante de persécutions, de licenciements arbitraires, de procédures judiciaires iniques et d’arrestations de membres de la Confédération des syndicats des employés publics (KESK), affiliée aux deux confédérations. A l’heure actuelle, 32 personnes demeurent sous les verrous et n’ont pas accès à une procédure régulière.
Le 15 août prochain doivent démarrer en Turquie les négociations collectives nationales portant sur les conditions d’emploi des salariés du secteur public. Or quand elles y font allusion, les autorités turques parlent de « pourparlers consultatifs collectifs », ce qui, en soi, représente une entorse à la Convention nº 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative à la négociation collective ratifiée par la Turquie. La CSI et la CES considèrent que ces événements, qui relèvent du harcèlement, affaiblissent la position de négociation du syndicat et représentent, par-là, une atteinte grave à la Convention nº 87 relative à la liberté d’association.
La CSI a déjà écrit au gouvernement turc à trois reprises (le 28 mai, le 15 juin et le 18 juin) pour dénoncer l’arrestation d’un grand nombre de membres et de dirigeants de la KESK et de l’une de ses principales organisations affiliées, le syndicat des enseignants Egitim-Sen. Trente-cinq d’entre eux ont été arrêtés le 28 mai et 22 d’entre eux demeuraient sous les verrous à l’heure d’écrire ces lignes. Dix membres et dirigeants de la KESK se trouvaient déjà derrière les barreaux auparavant. Les lettres de la CSI sont, toutefois, restées sans réponse.
« Il est absolument inadmissible qu’à l’approche des prochaines négociations collectives sur les conditions de travail, le syndicat du secteur public de la Turquie soit la cible d’une telle campagne de persécution, avec des détentions qui transgressent non seulement les normes internationales mais aussi la législation nationale turque. Les citoyens d’un pays démocratique ne peuvent être détenus arbitrairement et être privés d’une procédure régulière », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.Les organisations des travailleurs peuvent uniquement faire valoir leurs droits dans un climat ou leurs membres et leurs dirigeants soient à l’abri de la violence, des représailles ou des menaces, de quelque nature qu’elles soient. Aussi la CSI et la CES ont-elles exhorté le gouvernement turc à veiller à la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des membres et dirigeants de la confédération KESK et de son affiliée Egitim-Sen.
La CSI représente 170 millions de travailleurs dans 312 organisations affiliées dans 157 pays et territoires. Site Internet : http://www.ituc-csi.org/ http://www.youtube.com/ITUCCSI
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au: +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.

mercredi 29 juillet 2009

Encore deux exemples de dysfonctionnement : la CADAEME et les OJ.

Communication Abusive D’Archives En Mauvais Etat et Opérations Juteuses.


En 1994, afin de protéger la collection de procès verbaux du Conseil privé, dont les volumes les plus anciens remontent à 1859 et qui, pour certains, sont dans un tel état qu’ils ne sauraient être communiqués, Pascal Vittori, Claude Yeiwene et moi-même avions interdit la communication de ces archives, dans l’attente d’une opération de microfilmage.



Cette décision découlait d’un constat évident. Communiquer ces documents d’une grande richesse informative équivalait en effet à cautionner leur dégradation irréversible, avec des conséquences graves : la disparition également irréversible d’informations uniques en Nouvelle-Calédonie.



Le chef de service de l’époque n’était pas du tout content de notre décision, mais a bien été obligé de s'y résoudre: le président de la salle de lecture a en effet la prérogative et l’obligation de s’opposer à la communication d’un document s’il l’estime nécessaire, que ce soit pour des questions juridiques (document non communicable sans dérogation) ou pour des principes de conservation, comme dans le cas évoqué.





Cette interdiction a eu pour effet d’encourager le chef de service à demander une opération de microfilmage à une société de la place, puisque le service des archives n’était pas équipé d’un atelier de microfilmage (il ne n’est toujours pas d’ailleurs !).


Malheureusement, le microfilmage a été réalisé sans que les normes et les règles de base –questions de bons sens encore- ne soient respectées. Un contrôle avait pourtant été confié à un collègue (aujourd’hui à la retraite) qui l’a réalisé à la va-vite. Le résultat était prévisible : lorsque les microfilms ont été communiqués, il s’est avéré qu’ils étaient totalement illisibles.


Le même constat a été réalisé pour d’autres opérations de microfilmage. Je peux en parler en connaissance de cause puisque pour deux d’entre elles, j’avais été chargé de contrôler l’intégralité du microfilmage (des milliers de rouleaux). J’en ai profité alors pour mettre en place un système de contrôle à un triple niveau, ce qui nous avait permis de dresser une liste exhaustive des anomalies fréquemment relevées.


La société privée a mis des années à reconnaître que la plupart des anomalies régulièrement dénoncées découlaient de son organisation et de défaillances humaines. Le résultat avait toujours les mêmes conséquences : les microfilms étaient pour la plupart illisibles et de toute manière réalisés en violation de toute norme.


Cette société s’était engagée à recommencer toutes les opérations ratées qui ont coûté très cher à la collectivité : non seulement elle n’a jamais tenu son engagement, mais elle a récupéré un autre marché : celui de la numérisation de l’ensemble des collections qui auraient dû être microfilmées depuis belle lurette ! Fin valab'


Bien entendu, ce dysfonctionnement a été cité dans le cadre d'une demande de contrôle formulée auprès de la chambre des comptes le 27 février 2009.

En attendant, croyez-le ou non, les volumes anciens du Conseil privé -et bien d'autres documents en très mauvais état- sont toujours communiqués par des agents irresponsables. Les débris de papiers anciens, tels des feuilles mortes en automne, se ramassent parfois à la pelle en salle de lecture, pour finir à la poubelle la plupart du temps: vous pensez bien que l'agent qui communique un document qui part en morceaux n'aura ni la présence d'esprit, ni le bon sens de les ramasser, en prévision d'une opération de restauration (il n'y a aucun restaurateur papier en Nouvelle-Calédonie).


Nicolas Dubuisson


Responsable CSTNC Administration générale





mardi 28 juillet 2009

Normes fondamentales du travail en Zambie : il reste énormément de travail à accomplir.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)
CSI en ligne 120/270709
Les normes fondamentales du travail en Zambie : Il reste énormément de travail à accomplir.
Bruxelles, 27 juillet 2009 (CSI en ligne) :
Un nouveau rapport de la CSI sur les normes fondamentales du travail en Zambie lève le voile sur d’importantes irrégularités dans l’application des normes fondamentales du travail dans ce pays. La sortie du rapport a été programmée de manière à coïncider avec l’examen de la politique commerciale de la Zambie à l’OMC cette semaine.
Bien que la Zambie ait ratifié les deux conventions fondamentales de l’OIT relatives aux droits syndicaux, le rapport montre que ces normes sont largement bafouées dans la pratique, et ce, plus particulièrement dans le secteur minier, dominé par des firmes étrangères. Les employeurs de ce secteur sont réputés pour leur conduite brutale et le recours à l’intimidation, alors que les pouvoirs publics ne sont pas toujours prompts à intervenir. Invité à se prononcer à propos de cette situation, Guy Ryder, secrétaire général de la CSI a déclaré : « Il incombe au gouvernement de redoubler ses efforts pour assurer le plein respect des droits des travailleurs dans toutes les entreprises, y compris les firmes étrangères et les sous-traitances.»
D’après le rapport, les femmes sont fortement désavantagées dans l’emploi et l’éducation, malgré la ratification par la Zambie des conventions de l’OIT contre la discrimination. Dans certains secteurs, les hommes touchent deux fois plus que les femmes pour un travail d’égale valeur, tandis que la ségrégation demeure extrêmement élevée dans le marché du travail, où les femmes sont confinées aux secteurs faiblement qualifiés et faiblement rémunérés. Le rapport met également en lumière des cas de discrimination à l’encontre de personnes atteintes du VIH/Sida.
D’autre part, il montre que malgré certains efforts du gouvernement et la ratification des Conventions de l’OIT, le travail des enfants, y compris sous ses pires formes, demeure un problème grave dans le pays, plus particulièrement dans l’agriculture et les secteurs nationaux. Enfin, le rapport montre que le travail forcé existe en Zambie, en dépit des récentes initiatives engagées par le gouvernement face à ce problème. Toujours d’après le rapport, la lutte contre l’exploitation des travailleurs, y compris l’exploitation de migrants en situation particulièrement vulnérable requerrait une approche nettement plus proactive de la part des pouvoirs publics, de même qu’un renforcement de l’inspection du travail.
Il est possible de lire le rapport complet (en anglais) à l’adresse: http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/Zambia.final.pdf
La CSI représente 170 millions de travailleuses et de travailleurs au travers de 157 organisations nationales de 312 pays.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI aux numéros suivants: +32 2 224 0204 or +32 476 621 018.

lundi 27 juillet 2009

Service des archives: les textes en vigueur localement.

Pour en finir avec la question évoquée précédemment, les textes en vigueur en Nouvelle-Calédonie (deux délibérations qui se suivent) sont très clairs :

« Art. 6- Le Service Territorial des Archives a pour mission la collecte, la conservation, le tri, le classement, l’inventaire et la communication des archives territoriales telles qu’elles sont définies à l’article 3, 3° de la délibération sur les archives. »

A noter, pour être précis, que l'article de la délibération n°159 du 24 mars 1987 (précisé par l'article 6 de la délibération n°160 du même jour) qui correspond aux documents qui procèdent de l’activité des services et établissements territoriaux est le 3,2°, et non pas le 3,3° comme indiqué par erreur: ce dernier correspond en fait aux archives régionales !

Les délais de communicabilité y sont détaillés et l’obligation de les préciser, au-delà des normes et du code de déontologie, constitue bien entendu … une question de bon sens !

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

jeudi 23 juillet 2009

Derrière "Anonyme", "Le Bleu"...

(...) code de déontologie des archivistes, et notamment de l'article 5:

"5. Les archivistes répondent du traitement des documents et en justifient les modalités.
Les archivistes ne se préoccupent pas seulement de la collecte des documents existants, mais aussi coopèrent avec les gestionnaires de documents de façon à ce que, dans les systèmes d’information et d’archivage électronique, soient prises en compte dès l’origine les procédures destinées à la sauvegarde des documents de valeur permanente. Les archivistes, quand ils négocient avec des services versants ou des propriétaires de documents, fondent leur décision, le cas échéant, sur tous les éléments suivants : autorisations de versement, de donation ou de vente ; arrangements financiers ; plans de traitement ; droits de reproduction et conditions de communicabilité. Ils gardent une trace écrite des entrées de documents, de leur conservation et traitement."


Mais il est vrai qu'il ne s'agit que du fruit de la réflexion du Conseil international des Archives après tout...

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

Encore un peu de musique...

Fort heureusement, il n’y a pas que le syndicalisme pour renouer les liens avec ceux de notre espèce : il y a la musique aussi, et c’est bien plus agréable !

Nous avions déjà présenté ici un clip de "Playing for change", véritable Internationale musicale, trouvé là sur Caledosphere , mais c’est tellement bien qu’on remet le couvert. Après « Stand by me », « Don’t worry » :

En cherchant bien, vous trouverez d’autres clips de "Playing for change" sur Internet, mais ne soyez pas rat, achetez le DVD: il y a 5 clips et un CD d'une dizaine de chansons avec. C’est beau et c’est pour une bonne cause : la promotion de la paix dans le monde par le biais de la musique. Un vrai cadeau, pour soi et pour les autres aussi.

Vous verrez (avec vos oreilles): les voix sont magnifiques -toutes- mais moi, celle que je préfère, c'est celle de Tula!

Vous pouvez acheter localement, chez les bons disquaires comme on dit ou commander ici.

Bon voyage!

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

Encore un exemple de dysfonctionnement: le IRIEMF

Instrument de recherche indéfinissable et mal fichu.


Suite au billet précédent sur , l'hôpital qui se moque de la charité, un lecteur anonyme nous a posté le commentaire suivant :

« La publication papier ou électronique d'un instrument de recherche n'inclue pas automatiquement ni obligatoirement la mention des délais de communicabilité, surtout s'il s'agit d'une simple liste comme c'est le cas avec Prospecteur, qui paraît être un outil très basique. Cette information alourdit considérablement les outils de recherche et contribue à les rendre peu lisibles ; comme par nature elle peut changer, il est préférable, si on ne dispose pas d'une base donnée digne de ce nom, de la laisser à la charge du service au moment où le public s'y rend pour consulter. Ce dernier dispose ainsi d'une information parfaitement à jour, pertinente au moment où il en a besoin. »

Ce à quoi nous avons répondu :

« Révise tes classiques, cher anonyme. Par ailleurs, il s'agit d'une "question de bon sens" destinée à trouver un juste milieu entre la nécessité de communiquer l'information au demandeur tout en respectant les textes en vigueur, et de courtoisie aussi vis-à-vis des personnes qui viennent de loin... »

Compte tenu de la gravité et du caractère récurrent de ce type de dysfontionnement, nous estimons indispensable d’apporter les précisions suivantes.

N'en déplaise en effet aux partisans du moindre effort, dans le monde des archives, comme ailleurs, il existe des règles en matière de classement et de description archivistique, dans un souci légitime de normalisation: question de bon sens, cher Anonyme!

Ainsi, et pour ne citer qu’une référence du Conseil international des Archives (si, si, ça existe) conformément au point 3.4.1. de la norme générale et internationale de description archivistique (Ottawa, 2000), les conditions d’accès font partie des mentions « obligatoires », dirait-on dans le milieu muséographique. Encore une question de bon sens.

Quant aux conséquences découlant de ce manquement à une règle pourtant élémentaire (toujours une question de bon sens), Claude et moi fournirons au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie une liste non exhaustive de citoyens, d’ici ou d’ailleurs, pénalisés pour avoir été induits en erreur par cette "liste simpliste " (Bien!), cet "outil basique" (Très bien!), venus de loin sans savoir qu’il fallait souvent demander une dérogation pour accéder aux informations souhaitées.


Effectivement, l’instrument de recherche n’est dans ce cas, et ce n’est pas nous qui le disons qu’un « simple liste », un « outil basique », certainement pas « une base de données digne de ce nom » mais d’une part il réalise une recherche sur des instruments de recherche eux même très sommaire et non conformes pour la plupart (les bordereaux de versement) et d’autre part il diffuse le tout au monde entier ! Fin valab’

Cet instrument à certes le mérite d’exister, mais conformément aux normes évoquées plus haut et notamment à la norme générale et internationale de description archivistique (Ottawa, 2000), il était obligatoire d’en préciser les limites aussi et le manque de pertinence… Cher anonyme, question de bons sens encore…




Quant à la pertinence des informations fournies sur place, elle varie d'un agent à l'autre, chacun ayant eu jusque là "carte blanche": vous pensez bien qu'en face d'une personne venue de loin (ou pas) et à qui il faut expliquer qu'une demande de dérogation est obligatoire, grande est la tentation de lui filer tranquillou le document demandé, "pour rendre service" bien sûr! Claude et moi l'avons constaté à plusieurs reprises. Après, il suffit de repérer les agents qui aiment "rendre service" et de venir à la foire aux archives...



Alors forcément, lorsque les lecteurs induits en erreur (ou pas) ont goûté aux largesses d'agents peu consciencieux, il est plus que normal que Claude et moi passions pour des emmerdeurs à vouloir respecter des règles que certains assouplissent à merveille!

Enfin, quand on sait que le génie qui a conçu le moteur de recherche consulte librement des documents non communicables, notamment pour des questions de conservation (à l’insu de son plein gré ?) on comprend mieux!

Et puis, s’il y avait autant de bon sens que ça au service des archives, Claude et moi n’aurions pas à nous battre sur un plan syndical pour faire respecter des règles propres aux services d’archives et découlant pourtant … du bon sens !



Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

lundi 20 juillet 2009

dimanche 19 juillet 2009

Enseignement: transferts d'incompétences bientôt?

Dans un de ses récents billets, Caledosphere se demande d’où provient ce tract sur l’enseignement:



Je me suis légitimement posé la même question, comme bien d’autres sans doute, quand la CFE-CGC a répondu qu’elle était "partie prenante", dans un email diffusé par Franck, de Caledosphere (commentaire #7).

Allez enrichir le débat svp : il y a des personnes intelligentes qui proposent des espaces de discussion intéressants dans ce pays. La moindre des choses est de les encourager et les soutenir en allant les lire et pourquoi pas en participant : c’est ça le vrai dialogue, social ou pas.

Pour ma part, après avoir récemment découvert KNC grâce à Caledosphere, j’ai été fort aimablement orienté vers Gecko News (nouvelle-caledonie.info), par un bloggeur avisé, ceci alors que j’avais pourtant le lien sous les yeux depuis que je navigue sur Caledosphere…

Ce journal interactif propose même à ceux qui le souhaitent, et dans le respect de règles que je trouve légitimes, d’écrire des articles, et bien entendu de les commenter. Bon sang, ça bouge enfin au pays du "On dit"!

N’oublions pas que la CSTNC s’est prononcée sur les transferts de compétences dans l’enseignement : c’est un point de son cahier de revendications. Le voici pour les feignasses qui n’auraient pas la force de cliquer sur le lien (bande de fonctionnaires, va !) :


ENSEIGNEMENT

De trop nombreux jeunes quittent le système scolaire sans qualification. D’autres, faute de places, ne peuvent aller dans la filière désirée : la CSTNC ne peut que se réjouir du projet de construction d’un lycée technique supplémentaire.Il reste toutefois un fort manque de capacité d’accueil dans le secondaire. Le nombre de sections de BTS doit être augmenté afin de ne pas être refusées aux élèves n’ayant pas eu de mention au bac pro.Certains locaux ou équipements ne sont pas adaptés aux besoins actuels de formation.Les transferts de compétences ne peuvent par conséquent se faire dans ces conditions.La CSTNC revendique encore :
- La remise à niveau des locaux et équipements existants ;
- L’amélioration de la formation des enseignants et notamment des maîtres auxiliaires;
- Des transferts de compétences réalisés dans des conditions durables et acceptables.

De plus, il y a de sérieux problèmes de fond. La CGE-CGC en soulève un dans son email:

"La Caisse Locale de Retraite sera mise à mal par le transfert des compétences de l’enseignement secondaire public, c’est indéniable! Les personnels Etat peuvent intégrer le cadre territorial mais aucun système de compensation ou de réversion au prorata des années effectuées dans le cadre état n’est actuellement envisagé en dépit de nos nombreuses interventions à ce sujet. Nous ne pouvons cautionner de telles décisions, les fonctionnaires territoriaux ont consenti à de multiples sacrifices financiers pour assurer la pérennité de leur caisse de retraite."

Mais concernant la CLR, curieusement, je ne vois nulle part soulevé le problème posé par les contractuels qui cotisent à la CAFAT et pas à la CLR, alors que bon nombre d'entre eux occupent des emplois permanents statutairement réservés à des fonctionnaires (ça a été le cas d'Ismet Kurtovitch durant 9 ans). La CSTNC a saisi la chambre des comptes sur cette question, dans le but de faire chiffrer le préjudice subi par la CLR, et bien sûr par ses cotisants. Espérons que la nouvelle équipe traite cette question dans des délais raisonnables et avec la même efficacité que la précédente!

Alors Thierry, si tu souhaites détailler ici ou ailleurs (Caledosphere, nouvelle-calédonie.info, KNC etc.) la position de la CSTNC, c’est le moment! Moi, j'irai sans doute marcher, parce que les administrations relevant du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie mais aussi de l'ensemble des autres collectivités fonctionnent sans aucun contrôle, sauf exceptions (enseignement justement). Mais je me demande ce que deviendront les inspections du secondaire après le transfert, s'il a lieu bien sûr...

Même remarque à Germain et aux camarades de la SLN : il y un billet intéressant sur l'histoire cachée de la SLN et ce serait bien de donner l’avis du premier syndicat de ce secteur sur la question, non ?

Vous pouvez continuer à écrire à l’adresse email, mais rien ne vous interdit de répondre directement sur le blog, quitte à prendre un pseudo, quand les sujets peuvent être discutés « publiquement » bien entendu.

Ce blog est celui du secteur de l’Administration générale de la CSTNC, mais comme indiqué dès son lancement, il est ouvert à l’ensemble des secteurs de la CSTNC, voire à l’extérieur. La preuve, on y trouve trace du passage de l’USTKE et même de la CFE-CGC, syndicat d’Ismet Kurtovitch, c’est vous dire l’ouverture !

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

vendredi 17 juillet 2009

Campagne contre les armes nucléaires.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)

La CSI en ligne 118/100709

La CSI lance une campagne contre les armes nucléaires

Bruxelles, le 13 juillet 2009 (CSI en ligne): La CSI lance une campagne internationale en faveur du désarmement nucléaire, préalablement à la Conférence extrêmement importante des Nations unies d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), qui se tiendra en mai 2010. Un point focal de la campagne est la pétition adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, appelant à des conclusions fermes et claires lors de la Conférence sur le TNP et à la signature du traité par tous les Etats membres des Nations unies.

La campagne est menée en collaboration avec le groupe mondial « Mayors for Peace » (Maires pour la paix), qui couvre plus de 2.000 villes dans plus de 130 pays.

« La paix et le désarmement sont des principes sur lesquels se fonde la CSI, et bien que la Russie et les Etats-Unis semblent indiquer qu’ils réduiront les stocks d’armes nucléaires, le mouvement syndical international est fort préoccupé par la perspective d’un renforcement de la prolifération nucléaire, en particulier en Asie du Nord, en Asie du Sud et au Moyen-Orient. La seule manière de traiter cette question est d’engager des négociations multilatérales et, à cet égard, l’examen du TNP en 2010 revêt une importance majeure», a affirmé Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

Pratiquement 24.000 ogives nucléaires existent actuellement, dont la capacité de destruction équivaut à 400.000 fois la puissance de la bombe lâchée sur Hiroshima en 1945. Les armes nucléaires représentent une part significative des dépenses mondiales en armes, s’élevant au record absolu de 1,4 billion en 2008, soit une augmentation de 45% par rapport à la dernière décennie.

La CSI lance également un appel pour que d’autres accords gagnent du terrain à l’échelle internationale afin de freiner la prolifération nucléaire et la propagation d’autres armes de destruction massive, et pour que le commerce mondial des armes conventionnelles, y compris des armes légères, qui sont responsables d’au moins 500.000 morts chaque année dans le monde, soit efficacement réglementé.

« L’obtention de réductions significatives des dépenses en armement permettrait de dégager des ressources pour répondre aux besoins urgents en dépenses économiques et sociales, en vue d’aider l’économie mondiale à sortir de la profonde récession mondiale qui est à l’origine de la perte de dizaines de millions d’emplois. Il est important de noter que cela constituerait une contribution importante pour aider la communauté internationale à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement des Nations unies, qui semblent avoir moins de chances que jamais d’être atteints. Traiter les premières causes sociales et économiques du conflit afin d’éviter de nouvelles guerres sera de loin plus faisable si des fonds suffisants d’aide au développement étaient disponibles », a affirmé Guy Ryder.

La campagne de la CSI met également en exergue l’importance cruciale de veiller à ce que la transition des dépenses militaires vers des dépenses d’utilité collective soit assurée de manière à soutenir et à protéger les moyens de subsistance de ceux qui travaillent dans l’industrie de l’armement, moyennant des mesures de « transition juste » conformément aux lignes d’actions similaires aux ajustements nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

Si vous souhaitez obtenir des copies de la pétition et d’autres informations, veuillez consulter le site web de la campagne à l’adresse suivante:
http://www.ituc-csi.org/peace.

La CSI représente 170 millions de travailleurs/euses au sein de 312 organisations affiliées nationales dans 157 pays.

Site web:
http://www.ituc-csi.org, http://www.youtube.com/ITUCCSI.Pour de plus amples informations, veuillez contacter le département de la presse de la CSI au : +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.

jeudi 16 juillet 2009

En parlant de poubelles...

Mine de rien, et comme suite à « l’affaire des poubelles » ça vaut parfois le coup de jeter un coup d’œil au contenu des corbeilles au service des Archives : y’en a qui sont plutôt gaspilleurs avec le patrimoine des autres!
Voici le texte d'un courrier signé du secrétaire général de la CSTNC et adressé au président du gouvernement, dénonçant une curieuse trouvaille réalisée par notre camarade Claude Yeiwene, dans une poubelle du service. Un des documents trouvés accompagne ce billet.
Rassurez-vous : ils sont aujourd’hui en lieu sûr, sauvés d’une destruction certaine programmée par quelques irresponsables.
A moins que le tri n’ait eu pour but de déshabiller Paul pour habiller Pierre, Jean et Philippe, voire certains amateurs ?
Vous croirez-nous si nous vous affirmons qu'aucune suite n'a été donnée à cette correspondance non plus?
Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale


"Nouméa, 2 juin 2008


Monsieur le président du gouvernement.
Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
8, route des artifices, 98800 Nouméa.


Objet : Destruction d’archives au SANC/Demande d’enquête et de poursuites.
Références : Nos correspondances des 15 et 27 mai 2008 à ce sujet (Demandes d’entretien).
PJ : - Un dossier composé des pièces suivantes :
. Extrait d’acte de naissance du 18 juillet 1901 (« A refaire »)
. Demande d’extrait d’acte de naissance formulée par le Groupe du Pacifique le 2 juillet 1924
. Avis d’inscription sur les tableaux de recensement de la classe 1908 en date du 20 octobre 1908.
. Avis d’inscription sur les tableaux de recensement de la classe 1921 en date du 17 janvier 1921.
. Avis de mention de décès survenu le 9 avril 1970 (avec enveloppe).
- Attestation de monsieur Claude Yeiwene.
- Sommaire d’une plainte avec constitution de partie civile.

Monsieur le président,

Comme suite aux correspondances ci-dessus précisées, nous avons le regret de devoir insister pour vous demander de bien vouloir nous accorder un entretien au cours duquel nous souhaiterions aborder la situation du service des archives, de plus en plus préoccupante.
En effet, notre adhérent monsieur Claude Yeiwene a découvert le 13 mai 2008 un dossier d’archives originales dans la poubelle de l’atelier de reproduction.
C’est uniquement par hasard que monsieur Claude Yeiwene a sauvé d’une destruction certaine des documents qui n’avaient pas à être éliminés.
Sur la forme, toute élimination d’archives implique en effet la signature préalable d’un bordereau d’élimination par les parties concernées. Dans le cas présent, il s’agit manifestement d’archives militaires ; sur un plan purement juridique, le commandement supérieur des Forces armées aurait dû viser ce bordereau et nous serions très étonnés que ce soit le cas.
Sur le fond, le service des archives du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie respecte un principe fondamental depuis sa création : en vue de compenser partiellement les destructions d’informations abusives passées, il conserve aujourd’hui, et de manière systématique, l’ensemble des archives produites durant la période pendant laquelle il n’existait aucune gestion d’archives cohérentes. Si les archives de la colonie ont été très correctement conservées durant le XIXème siècle (un inventaire sommaire trouvé dans les archives du haut-commissariat l’atteste), de nombreuses destructions « sauvages » ont eu lieu au XX ème siècle (principalement dans les années soixante-dix), sans compter celles découlant des négligences administratives, justifiées ensuite par des évènements dits « imprévisibles » qui surviennent pourtant avec une régularité connue de tous (cyclones, inondations, incendies, troubles divers, etc.). Il en découle que quand bien même le propriétaire des archives n’y verrait pas d’intérêt, le SANC doit conserver les documents dépourvus d’utilité administrative, en raison de l’intérêt « autre » (historique, substitution, etc.). C’est le cas des pièces jetées à la corbeille qui auraient dû être conservées : il ne s’agit nullement de ce que les archivistes appellent des « papiers de corbeille » : la procédure prévue par la circulaire du 2 octobre 1996 et découlant de principes archivistiques fondamentaux leur est donc applicable, qu’il y ait ou pas de conventions écrites (principe appliqué avec les services de l’Etat) avec les Forces armées, propriétaire supposé de ces documents et même si le document a fait l’objet d’une reproduction : un original insolite (tel l’extrait d’acte de naissance annoté et « à refaire »), est le type même de document à exposer…, donc à conserver, surtout compte tenu de son faible volume : il a sa place au sein d’une exposition sur l’histoire militaire !
Des comportements à risque expliquent hélas encore aujourd’hui des destructions qui auraient pu être évitées. Nous citerons ici l’exemple d’une commune qui a perdu l’ensemble de ses archives dans l’incendie du bâtiment de la mairie en 1997. A la perte administrative et patrimoniale pour le Pays et ses habitants, s’ajoute un dimension purement financière : dans le cas de La Foa, la juridiction administrative a rappelé l’obligation des communes en matière de conservation, suite à un recours de cette commune visant à faire prendre en charge le coût de la réalisation d’une numérisation de l’état civil. Or, l’exemplaire du greffe qui a permis cette opération n’est pas tout à fait le même que celui de la commune : d’une part parce que ce dernier comporte, outre les actes, des pièces remises uniquement à la commune (telles les avis de mention), d’autre part parce que pour des raisons diverses, la conservation des archives varie d’un bureau à l’autre, expliquant les lacunes. Ainsi, malgré l’existence d’un état civil en trois exemplaires, il serait impossible de reconstituer une collection complète « virtuelle » à ce jour… Pour le même sinistre, le contribuable va prochainement devoir prendre en charge les frais de reproduction de l’état civil de Kaala-Gomen. Or, nous savons qu’un archiviste a été spécialement recruté au SANC en 2002 pour s’occuper des archives communales. Six ans après, aucun état des lieux suivi de propositions n’est disponible… Nous espérons que l’avis récent de vacance d’un poste de conservateur ne soit pas destiné à un agent qui ne remplit déjà pas ses fonctions d’attaché de conservation (abandon de poste régulier en salle de lecture, insuffisance professionnelle en matière de gestion des archives, etc.) : outre un recours en annulation pour erreur manifeste d’appréciation, cette décision viendrait alimenter la plainte pour discrimination sur le point d’être déposée (voir sommaire joint).
C’est la raison pour laquelle nous considérons que cette destruction d’archives constitue une faute grave : ce n’est pas parce que des tableaux de gestion d’archives métropolitains proposent des tris pour les documents du même type que ceux trouvés dans la poubelle, qu’en Nouvelle-Calédonie ces documents doivent être jetés directement à la corbeille, sans même faire l’objet d’une proposition d’élimination au propriétaire… Chacun le sait au SANC : l’adjoint au chef de service l’a longuement et à plusieurs reprises expliqué, en réunions comme par écrit. C’est bien pour cela qu’avant d’être suspendu, exclu et aujourd’hui chargé de mission, il validait, en sa qualité d’adjoint au chef de service en charge des missions scientifiques et techniques, les durées d’utilité administratives déterminées en relation avec les différents archivistes. Certains de ses collègues ont refusé de jouer le jeu, en dépit d’une note diffusée ne bonne et due forme : nous affirmons pour notre part et par la présente que des archives détenant une utilité administrative et/ou un intérêt historique sont régulièrement détruites, par le service des archives, et en son sein pour certaines, par incompétence et/ou négligence.
L’exemple du tableau de gestion de la province Sud, validé par le chef de service des archives, s’impose : outre le caractère farfelu de certaines procédures proposées (gravure annuelle sur CD par exemple, alors qu’une conservation sur le serveur découle du bon sens), les durées d’utilité administratives s’appuient uniquement sur des circulaires ministérielles, inapplicables à la province Sud sur un plan juridique : il s’avère que les durées imposées n’ont, à aucun moment, été déterminées à partir des besoins réels des services concernés et surtout des obligations légales locales. Ces dernières ne sont pas citées ; aucune explication ne vient expliquer la durée déterminée, durée par définition évolutive… Il s’agit de la province Sud, mais les conséquences de cette démarche bâclée peuvent être lourdes pour le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : le visa du chef de service engage la responsabilité du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, tant civile que pénale, et nous nous devions de vous le rappeler. De plus, l’adjoint au chef de service a été mis en cause, durant son conseil de discipline, par une représentante du personnel directement concernée puisqu’en tant que chef de service à la province Sud, elle a cautionné ce tableau copié-collé, de loin inachevé et pourtant présenté comme valide !
De mauvais conseils sont ainsi régulièrement donnés aux diverses administrations ; pire, des pratiques aux conséquences graves ont lieu au sein même du service : l’an dernier, une stagiaire JSD a perdu un fichier correspondant à plus de six mois d’inventaire des archives dites « Catala » . L’adjoint au chef de service lui avait demandé, comme il l’avait rappelé à tous en réunions et par écrit, de faire une sauvegarde, à partir de l’ordinateur portable qu’elle utilisait, sur le serveur du SANC : le fichier de cet ordinateur a été « perdu » en fin d’année, sans doute supprimé … par l’agent Personnel Ressources Informatique (PRI, « responsable » des communes par ailleurs), lors de la préparation, dans la précipitation (un mois avant !), d’une exposition pour les 20 ans du SANC ; pire encore, aucune sauvegarde n’a été faite par ses soins sur le serveur. Le chef de service rend aujourd’hui son adjoint responsable de cette destruction en faisant valoir, auprès du personnel, que c’est « sa parole contre la sienne » (voir attestation de monsieur Claude Yeiwene) : la parole de l’adjoint au chef de service, conservateur du patrimoine, « réputé pour ses compétences professionnelles » (voir lettre de mission) contre celle d’une stagiaire recrutée uniquement en raison de sa qualité d’amie de la secrétaire comptable !
C’est la raison pour laquelle nous réitérons notre d’enquête administrative. Dans le cas présent, il s’agit d’identifier le(s) responsable(s) de la destruction d’archives qui, pour différentes raisons qui seront développées si vous le souhaitez, doivent être conservées de manière définitive. Nous demandons, qu’une fois identifié(s), le(s) responsable(s) soient éloigné(s) de toute urgence du service des archives et sanctionnés pour leur faute. L’adjoint au chef de service, « reconnu pour ses compétences » a pourtant été suspendu et exclu pour moins que ça !
Pour notre part, et compte tenu de la gravité et de la récurrence de la faute, nous vous informons qu’une plainte sera sous peu déposée, pour destruction, détérioration ou dégradation d’archives, fait réprimé par les articles 322-5 et 322-6 du code pénal. Nous souhaiterions que le gouvernement engage à son tour des poursuites sans attendre l’identification du ou des auteur(s). A cette fin, nous avons demandé à monsieur Yeiwene de nous remettre ce dossier pour les besoins de l’enquête : il ne devrait manquer à personne au SANC vu le sort qui lui était réservé !
Pour terminer, nous considérons que ces documents seraient aujourd’hui détruits sans l’intervention et la conscience professionnelle de monsieur Yeiwene : ce dernier remplit ses fonctions bien mieux que certains agents pourtant formés qui n’ont toujours pas compris que le diplôme ne délivrait pas la compétence. Cette réalité a pourtant publiquement été rappelée l’an dernier, lors du congrès des archivistes tenu à Nouméa, par madame Christine Martinez, (direction des archives de France), présidente de l’association des archivistes francais.
Monsieur Claude Yeiwene bénéficiera prochaine d’un classement dans la catégorie des assistants du patrimoine, reclassement qui aurait dû intervenir en 1995 lors de la mise en place du statut particulier du patrimoine et des bibliothèques… Compte tenu des compétences de monsieur Yeiwene et comme suite à la mission confiée à l’adjoint au chef de service, nous souhaiterions que ce dernier puisse à terme bénéficier de l’assistance à temps partiel d’un agent de qualité. Nous vous avons fait savoir par courrier en date du 27 mai que de toute manière, ce cadre aurait besoin de moyens humains pour faire aboutir au mieux ses missions : monsieur Claude Yeiwene est à ses yeux l’agent le mieux placé pour le faire. C’est pourquoi nous soutenons cette demande.
Nous considérons également que l’attribution à ce dernier d’une indemnité de sujétion constituerait une juste reconnaissance de sa manière de servir et des responsabilités qui pourraient lui être confiées dans ce cadre.
Permettez-nous d’insister pour obtenir, dans les meilleurs délais, un entretien au sujet d’un service chargé d’une mission importante (la conservation de la mémoire du Pays) et à l’intérieur duquel circulent régulièrement, entre autres nuisibles, des rats, scolopendres, etc., ceci malgré des traitements réguliers et spécifiques qui coûtent cher à la collectivité : cette information a été confirmée récemment lors d’une réunion de service par l’agent d’entretien (témoin oculaire des rats), et par la secrétaire-comptable (témoin oculaire du scolopendre de plus de 15 cm).
Nous vous prions d’agréer, monsieur le président du gouvernement, l’expression de notre parfaite considération.

Le Secrétaire Général
Sylvain Nea

mercredi 15 juillet 2009

Harcèlement moral: de la rumeur et de la diffamation.

Dans le billet intitulé "Fout, fout rien sur Caledosphere", nous évoquions, sans plus de détails, le cas d’une généalogiste qui propageait -et continue à le faire- l’information selon laquelle je me serais livré à des fouilles frénétiques de chewing-gum dans les poubelles de la salle de lecture (lesquelles n’ont existé que dans sa fertile imagination).

Il s’agit bien sûr d’une rumeur, bien entendu diffusée pour me nuire en me présentant comme un maniaque à l’affût de preuves. Pourquoi, contre qui ? Je ne sais , il faudrait lui poser la question.

Mon collègue et camarade Claude Yeiwene a très rapidement reçu un email d’une généalogiste qui s’est sentie visée, puis un second, après lui avoir rappelé l'existence de l'annuaire (bien entendu, elle a mon contact). Elle a même pris pour elle l’image de « Fout, fout rien » qui renvoie bien sûr à un royaume où l’on « fout, fout rien » et pas à une personne.

Cette fois-ci, la rumeur n'est plus tout à fait la même (c'est pire!) et de plus, elle est écrite (ce qui est inespéré!). En voici le texte :

« Bonjour Claude
Ce soir j'ai reçu ce que tu peux lire en dessous. N'ayant pas les coordonnées de Nicolas et m'en passant totalement je te demanderai de remettre les pendules à l'heure s'il te plaît.
Dis-lui que je suis d'accord avec De Gaulle quand il dit "Une bande de terre habitée par une bande de cons!" ...
S'il parle de moi quand il dit "une commère généalogiste" dis-lui qu'il est bien mal informé car j'ai dit effectivement lorsqu'il est arrivé aux archives il fouillait dans les corbeilles à papier de ses collègues pour y récupérer les papiers déchirés. A cette époque vous vous en plaigniez tous aux archives y compris toi. Ce qu'il dit dans ce qui suit n'est que pure affabulation de sa part.
Si Nicolas n'a pas autre chose à faire que de cracher sur les gens dis-lui que moi j'ai d'autres occupations ... Je constate qu'il a raison quand il dit "La bande de cons a proliféré".... Il est de ceux qui voient la paille dans l'oeil de leurs voisins mais pas celle qui est dans le sien. Quand il écrit "Fout, fout rien" il parle peut être de lui mais ce n'est pas mon cas! A bon entendeur salut et bisous à toi. »

Voici le texte du suivant :

« tu peux quand même lui transmettre ce que je t'ai dit, je n'ai pas envie de polémiquer avec ce genre d'individu, j'ai passé l'âge de m'emmerder. Tu dis "c'était il y a bien longtemps" mais justement si je t'en ai parlé c'est parcequ'il remonte lui-même à la nuit des temps. Faites votre travail comme il se doit au lieu de perdre votre temps dans des polémiques ridicules qui n'intéressent que vous. »

Je ferai le commentaire suivant : après la naissance du conflit de 1993 (remontant à "la nuit des temps" selon elle, mais nous n'avons pas la même perception du temps), nous avions eu à dénoncer le fait que l’ancien chef de service fouille toutes les poubelles du service. Notre ancien collègue Pascal Vittori, alors secrétaire général du syndicat des Archives, avait même inventé une parade originale : il jetait dans la poubelle de son bureau des papiers froissés, sur lesquels il écrivait « C’est pas beau, monsieur X, de fouiller dans les poubelles ». Posez-lui la question, vous verrez qui raconte des histoires et de fait, en fait, des histoires…

Concernant la rumeur évoquée plus haut, chacun aura compris qu’elle est constitutive de diffamation à mon égard, tout comme celle selon laquelle j’aurais harcelé l’ancien chef de service : les mêmes causes provoquant les mêmes effets, elle donnera lieu à la même plainte. Je n'aime pas la révision historique, surtout quand elle est teintée de mesquinerie. Et dire que les deux diffuseuses de rumeurs font de la généalogie... Bonjour l'honnêteté intellectuelle! Mais parmi nos adversaires, il y a bien des "docteurs en histoire" ("historiciens") qui, pour certains, réécrivent l'histoire de la même manière.

Cette généalogiste aura ainsi l’occasion de donner plus d’explications sur ses sources. Les faits déformés remontent peut être à "la nuit des temps" pour elle, mais le préjudice, on continue à le subir aujourd'hui. Il est par ailleurs amusant de constater comment les intérêts personnels justifient pour certains des retournements de veste. En effet, si cette généalogiste a toujours été proche de l'ancien chef de service, elle a en revanche toujours critiqué le dernier ("C'est un indépendantiste!", vociférait-elle à qui voulait bien l'écouter) du moins à ses débuts, parce que je crois qu'entre temps, elle a fait des affaires avec! Et de deux donc…

Dans le monde du travail, comme ailleurs, le harcèlement moral ne pourrait prospérer sans les rumeurs colportées par des liches, quelques fassent partie du personnel ou non, comme dans le cas évoqué plus haut. Il convient par conséquent de ne pas les laisser passer quand c'est possible.

C'est pourquoi j’ai porté plainte suite à des propos diffamatoires du même niveau tenus par quelques agents du service à mon égard : elles ont été classées et ne me suis pas constitué partie civile compte tenu du caractère limité de la diffusion des propos diffamatoires (internes à l’administration).

Cette fois-ci, j’irai jusqu’au bout. D'une part pour que justice soit rendue, d'autre part pour étouffer la rumeur, ses colporteurs brillant rarement pour leur courage. Des détails sur la procédure pénale modifiée l'an dernier? Le délai de prescription est de trois mois. En cas de silence ou de classement, le juge d’instruction peut être saisi dans le cadre d’une plainte avec constitution de partie civile. Ce sera fait en cas de classement sans suite des plaintes correspondant aux rumeurs évoquées ici.

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

G8: Les réactions du mouvement syndical aux conclusions du sommet.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)


CSI en ligne
119/100709

G8: Les réactions du mouvement syndical aux conclusions du sommet

Bruxelles, le 10 juillet 2009 (CSI en ligne):

La déclaration de Global Unions à l'occasion du sommet du G8 à L'Aquila, Placer l'emploi et l'équité au cœur de la relance: la mission du G8, invitait les gouvernements à réagir aux crises de l'emploi, du climat et du développement, des milliers de familles de travailleurs du monde entier subissant les retombées des erreurs des élites financières.

Pourtant, la déclaration économique du sommet, Responsible Leadership for a Sustainable Future (Des dirigeants responsables pour un avenir durable), aborde une multitude de thèmes sans établir de priorité à l’égard des mesures indispensables pour sortir de cette triple crise. "Les engagements envers l'emploi et la protection sociale sont positifs, à l'instar du rôle plus étendu accordé à l'Organisation internationale du Travail (OIT) et de la reconnaissance de l'importance du Pacte tripartite mondial pour l'emploi partout dans le monde. Par contre, les chefs d'état n'ont montré aucune volonté explicite de débloquer les ressources nécessaires pour réaliser les objectifs en matière d'emploi et de protection sociale, même si l'attention portée au besoin de protéger la base d'imposition constitue une étape encourageante en ce sens", a déclaré le secrétaire général de la CSC-OCDE, John Evans, qui représentait la CSI, la CSC-OCDE et les Fédérations syndicales internationales lors du sommet.

En ce qui concerne le changement climatique, pour la première fois, les pays du G8 se sont collectivement engagés à limiter l'augmentation des températures à 2°C. En revanche, ils n'ont pas fixé d'objectifs à moyen terme, ni déterminé une façon d'évoluer vers une économie à faibles émissions de carbone qui soit équitable pour les travailleurs et les communautés qui dépendent de secteurs utilisant des ressources de façon intensive. À cinq mois des négociations des Nations Unis sur le changement climatique, qui doivent se dérouler à Copenhague, les pays du G8 doivent toujours fournir le soutien indispensable pour obtenir l'engagement des pays en développement.

Le résultat le plus important du sommet du G8 de L'Aquila est probablement lié aux mécanismes de contrôle qui seront finalisés en 2010, de même qu'à l'accord relatifs à la communication d'informations sur les mesures à prendre pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement. La question qui se pose dès lors que plusieurs nations membres du G8, dont l'Italie, pays-hôte du sommet, ont réduit leur budget consacré à l'aide au développement, est de savoir en quoi les mécanismes de contrôle vont changer la situation alors la volonté politique d'accorder des ressources n'y est plus.

Le sommet du G8 de L'Aquila marque plus que probablement une transition: la présence accrue de pays et une plus grande participation d'organisations internationales indiquent une évolution vers un processus plus représentatif. Depuis longtemps, le mouvement syndical réclame une gouvernance plus participative de l'économie mondiale, où les travailleurs auraient leur place à la table des négociations lors de réunions essentielles comme le G20 et le Conseil de stabilité financière. L'attention doit dorénavant se porter vers le sommet du G20 de Pittsburg en septembre. Les syndicats demandent qu'il se concentre sur l'emploi, la réduction des inégalités et l'éradication de la pauvreté.


La CSI représente 170 millions de travailleuses et de travailleurs au travers de 312 organisations nationales de 157 pays.

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lundi 13 juillet 2009

Harcèlement moral: de l'importance du rire et de l'humour.

Dans le billet précédent sur tatele.nc, j’évoquais le respect que j’ai pour Francky Lewis, ceinture noire de comique.
Je précise que ce n’est qu’après avoir publié le message que j’ai visionné l'interview le concernant, qui confirme mon jugement.
J’ajoute bien entendu que cet artiste de talent n’est pas qu’un excellent imitateur: il a un niveau de réflexion dont beaucoup feraient bien de s’inspirer, surtout du côté des élus (Francky, présente-toi : je vote pour toi !)
Durant nos différentes périodes de harcèlement moral (HM), le rire et l’humour d’une manière générale nous ont été d’un grand secours au service des Archives : c’est eux qui, à chaque moment particulièrement difficile, nous ont permis de tenir le coup, surtout à Claude Yeiwene et à moi qui sommes les rescapés de HMP1 et seuls concernés par HMP2 (période 1 et période 2 du harcèlement moral: c’est comme des virus, mais en pire !).
L’ouvrage sur le harcèlement moral, sujet par excellence dramatique, sera ainsi abordé sur le ton de l’humour : parce que finalement, mieux vaut en rire, le plus tôt possible, de façon à dédramatiser et relativiser la situation. Cette approche ne supprime ni la souffrance ni ses fâcheuses conséquences, mais présente l’intérêt non négligeable de les atténuer.
C’est en grande partie comme cela que nous tenons depuis 16 ans, face aux brigades de liches recrutées à cet effet, en attendant que le vent tourne et que les justices soient rendues : celle des hommes (des droits français et kanak), et celle du monde « d’en haut », bien plus efficace.
Un exemple de situation grave présentée avec humour ? Celui de La Mollie bien sûr : un individu fourbe et hargneux fait tout ce qu’il peut pour nous faire « déguerpir du service », Claude et moi, en toute impunité ; une fonctionnaire stagiaire plutôt glandeuse le rapporte sans état d’âme durant sa digestion difficile et après une sieste ; l’administration cautionne le tout, pire, c’est finalement moi qui subirai une lourde procédure disciplinaire. Mais il faut bien reconnaître qu’au-delà du côté scandaleux de la scène, le sketch est déjà tout écrit.
Alors Francky, à quand la mise en scène pour le Festival de La Foa, si ça te dit d'aborder une question grave sur un ton humoristique? Sinon, ça n'intéresse personne, c'est sûr: "chacun sa route, chacun son destin", chacun ses soucis...

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

dimanche 12 juillet 2009

A voir sans modération: tatele.nc

Au Pays du « On dit », l’information ne circule pas librement et souvent pas correctement. Cette situation pénalise en premier lieu ceux qui ne disposent pas d’entrées chez les stars du micro et de la caméra.
L’arrivée d’une nouvelle télé sur un marché local encore bien restreint sur le plan médiatique représente donc forcément un bol d’air frais à saluer et à encourager.
Calédosphere fait la promotion de tatele : c’est amplement mérité, d’autant plus qu’elle est animée de bénévoles.
La moindre des choses est de contribuer à la circulation de l’information : à chacun d’apporter sa pierre à la construction de l’édifice quelle que soit sa taille (de l’édifice et de la pierre). Voici la nôtre donc :



Sur tatele, on trouve de tout, et même des comiques de grands talents. Mon préféré, celui dont je cite régulièrement les maximes, adages et autres dictons ? Francky Lewis bien sûr.
Alors Francky, quand est-ce qu’il revient Edgar, parce qu’après avoir pratiqué maintes séances de « piritisme », Claude Yeiwene et moi avons maintenant atteint un niveau de « valabilisme » certain, celui qui permet d’intégrer d’office « le Cercle des mecs valab’ disparus ».
Un jour, c’est sûr, Francky Lewis donnera des cours d’accent, quand la prestigieuse Académie de la langue Caldoche sortira des plaines de niaoulis de Ouano.
A voir sans modération donc…

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

samedi 11 juillet 2009

Normes fondamentales du travail au Guyana.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)


CSI en ligne 115/080709

Nouveau rapport de la CSI sur les normes fondamentales du travail au Guyana
Bruxelles, le 8 juillet 2009 (CSI en ligne): Un nouveau rapport de la Confédération syndicale internationale (CSI) sur les normes fondamentales du travail au Guyana, dont la parution coïncide avec l'examen, par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de ses politiques commerciales, établit que les droits syndicaux y sont bafoués et que le gouvernement n’applique pas efficacement ses lois.

La liberté syndicale et les droits d’organiser, de négocier collectivement et de faire grève sont reconnus par la loi mais pas dans la réalité. Dans le secteur public, les conventions collectives sont bafouées et la négociation est compromise par des directives que le gouvernement édicte pour remplacer les négociations. Les lois contre la discrimination antisyndicale ne sont pas appliquées et les sociétés privées renvoient les grévistes sans aucune difficulté. Le rapport établit également que de nombreux services qui ne sont pas véritablement « essentiels » sont définis comme tels dans le simple but de permettre au ministre du Travail de lancer des procédures d’arbitrage obligatoires et d’imposer de fortes amendes aux travailleurs qui osent se mettre en grève.

Du reste, le Guyana doit s’attaquer aux inégalités et à la discrimination qui ont cours dans le pays. Les femmes au chômage sont deux fois plus nombreuses que les hommes, les avis de vacance de poste précisent régulièrement le sexe souhaité du candidat et les emplois sont dans une large mesure répartis en fonction du sexe. De même, la législation qui interdit la discrimination sur le lieu de travail est inappropriée. En outre, les programmes destinés à contrer la discrimination à l’encontre les personnes vivant avec le VIH, des personnes défavorisées et handicapées sont également insuffisants.

Le rapport constate également que les efforts du gouvernement pour combattre le travail des enfants et rendre l’éducation obligatoire laissent à désirer puisque le problème touche environ un cinquième des enfants de la République du Guyana. Beaucoup d'entre eux effectuent des travaux dangereux et la prostitution enfantine est l’une des pires formes de travail des enfants dans le pays. La législation sur le travail des enfants pourrait les protéger, mais elle n’est pas efficacement mise en œuvre.

De la même façon, les agences gouvernementales et les autorités policières sont incapables d’appliquer les lois contre le travail forcé et la traite d’être humains. Les agents de police ne sont pas formés pour traiter ce genre de problèmes et les procureurs, qui comprennent mal comment bien appliquer ce type de législations, abandonnent fréquemment les actions pénales.

Le rapport conclut qu’il est de la plus haute importance que le gouvernement renforce l’application de ses lois et ses capacités judiciaires afin de contrôler et appliquer les normes fondamentales du travail.

Il est possible de lire le rapport complet (en anglais) à l’adresse:
http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/Guyana-CLS2009-final.pdf

La CSI représente 170 millions de travailleuses et de travailleurs au travers de 157 organisations nationales de 312 pays.

Site web:
http://www.ituc-csi.org www.youtube.com/ITUCCSI Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI aux numéros suivants: +32 2 224 0204 or +32 476 621 018.

Annulation de la radiation de FO AGED.

Par jugement N°09-814 du 29 juin 2009, le tribunal de première instance de Nouméa a prononcé « la nullité de la décision de radiation du syndicat FO AGED prise par l’Union des Syndicats CGT-FO de NOUVELLE-CALEDONIE réunie en Congrès le 19 avril 2007, avec toutes conséquences de droit ».
Il a aussi condamné « l’Union des Syndicats CGT-FO de NOUVELLE-CALEDONIE à verser au Syndicat FO AGED la somme de DEUX CENTS MILLE (200 000) FCFP à titre de dommages et intérêts. »
Sacré Jean-Claude Nègre ! Un jour, j’avais eu le malheur de refuser de céder à un de ses caprices: il m’avait menacé de radier le syndicat dont j’étais secrétaire général (FO AGED). Je lui avais répondu: « vas-y : on se retrouvera au tribunal », ce à quoi il m'avait sorti, l’air soucieux : « Et puis non : t’es plus fort que moi en droit ».
Cette observation aurait dû guider ses actions: elle ne l’a pas empêché de me virer en douce et en mon absence, en décembre 2005, avec le soutien de 12 suiveurs de l’Union (chiffre avancé mais jamais démontré), puis de l’annoncer à mon employeur avec qui j’étais en conflit (le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie) le 2 janvier 2006.
Je précise que je me trouvais alors en stage à Paris et que j’ignorais cette décision! Dans la foulée, Nègre a radié FO AGED puis une seconde fois courant 2007.
Le 4 octobre 2006, le tribunal de première instance de Nouméa a suspendu mon exclusion ; il l’a annulée le 24 novembre 2008 ; il vient d’annuler la radiation de FO AGED. Dura lex, sed lex.
Plusieurs années se sont écoulées, des kilos de papier ont été échangés, pour aboutir à 7 pages de jugement. J’ai donc fait annuler toutes les nobles actions syndicales de ce curieux "syndicaliste" de pacotille spécialisé dans le chantage à la démission (4 rien que cette année si mes sources sont bonnes). Mais la roue tourne et Nègre a connu la plus grande sanction et humiliation de sa vie en se faisant « dégager » de la tête de FO. Bien joué ! J'ai fatigué la bête et Didier Kaddour l'a sagaillée! Il aura payé cher les conseils d'un Sylvain Meallet avec qui il se castagne maintenant.
Je n’en ai pas terminé avec cet individu : il a échappé de peu à une condamnation pour diffamation à mon sujet, mais j'ai encore deux procédures au pénal en cours. Procédurier? Ce n'est pas la question: l’annulation de décisions illégales, c’est bien, mais ça ne répare pas le préjudice subi.
Alors, à bientôt Jean-Claude: tu auras peut être l'occasion de retrouver celui à qui tu as donné la main pour tenter de ma nuire, un certain Kurtovitch... Pas très reluisant pour un "syndicaliste". Mais "qui se ressemble, s'assemble", n'est-il pas?

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

G8: Pour les dirigeants syndicaux la priorité doit aller à l’emploi.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)


CSI en ligne 117/080709

G8: Pour les dirigeants syndicaux la priorité doit aller à l’emploi

Bruxelles, le 9 juillet 2009 (CSI en ligne): Les représentants de la CSI qui participent au G8 en Italie ont rencontré le président brésilien, Luiz Inázio Lula da Silva, avec lequel ils ont parlé de l’emploi et de la reprise économique. Le président Lula, ainsi que d’autres chefs d’état du G8 et de pays non membres du G8, seront présents au sommet. Cette entrevue fait suite à une série de discussions menées avec des ministres du gouvernement hôte, dont le premier ministre italien, Silvio Berlusconi.

Guglielmo Epifani (CGIL), Raffaele Bonanni (CISL) et Luigi Angeletti (UIL), dirigeants des trois affiliés de la CSI en Italie, étaient présents à la réunion avec le président Lula, aux côtés de John Evans, secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (CSC) et qui représente cette dernière, la CSI et ses partenaires de Global Unions au sommet qui a lieu cette semaine dans la ville de L’Aquila, sinistrée par un tremblement de terre.

D’après John Evans, « le président Lula a soutenu nos propositions de faire participer les syndicats aux nouvelles structures de gouvernance économique dont le monde a urgemment besoin pour tirer les enseignements des crises économique et de l’emploi actuelles, en commençant par le prochain sommet des dirigeants du G20 qui aura lieu en septembre à Pittsburgh et dont l’importance sera décisive pour redresser l’économie mondiale et pour garantir une réglementation économique et financière appropriée à l’avenir. »

La CSI et ses partenaires de Global Unions s’inquiètent de l’intensification de la crise, le chômage augmentant considérablement partout dans le monde, et du risque de déflation salariale sous la pression de la concurrence après une baisse de la demande dans l’économie mondiale.

« Tant que le travail décent ne deviendra pas l’un des principaux objectifs lors de la prise de décisions économiques, les faiblesses qui ont conduit à la crise persisteront et mettront en danger toute reprise éventuelle. Cela signifie que l’Organisation internationale du Travail (OIT) doit entièrement participer, conjointement aux gouvernements et aux autres institutions internationales, pour s’assurer que le Pacte mondial pour l'emploi, adopté lors de la Conférence de l’OIT de juin, devienne une réalité », a ajouté John Evans.

Contacts syndicaux à L’Aquila cette semaine:John Evans: + 33 608 674536Cecilia Brighi (CISL): + 39 33 5539 942

La CSI représente 170 millions de travailleuses et de travailleurs au travers de 312 organisations nationales de 157 pays.

Site web:
http://www.ituc-csi.org www.youtube.com/ITUCCSI Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI aux numéros suivants: +32 2 224 0204 or +32 476 621 018.

jeudi 9 juillet 2009

Un autre exemple de dysfonctionnement: la "CAPRS".

Communication Abusive "Pour Rendre Service"...

"Fout, fout rien" à la Une sur Caledosphere...

Depuis cette nuit, le conflit du service des Archives fait la "Une" de Caledosphere.
Après la censure exercée de manière implacable depuis des années par une bonne partie de la presse "consensuelle", la Calédonie internaute risque d’avoir des surprises en découvrant le monde merveilleux de "Fout, fout rien" (Cf « Shrek » pour ceux qui n’ont pas de culture !).
Franck va-t-il faire l’objet du même harcèlement que la Ligue des droits de l'homme et du citoyen après la publication de son communiqué (également victime de censure)?
L’avenir nous le dira… si on le laisse s'exprimer bien entendu! Quel pays...
Le pauvre Elie Poigoune, qui ne me connaît même pas, en a pris pour son grade: "Comment, vous avez osé prendre position pour eux, mais vous ne savez donc pas, venez, on va tout vous dire".
Claude Yeiwene et moi ne saurons sans doute jamais tout ce que ces larves ont bien pu raconter dans notre dos. Ils auraient fait fureur pendant l'occupation, avec leurs petites dénonciations. Plus c'est gros et plus ça passe, et de toute manière, la plus grande partie des oreilles attentives se contentent de rumeurs croustillantes, pas des vérités. Il y a bien une commère généalogiste qui raconte partout que j'examinais avec frénésie les poubelles de la salle de lecture des Archives, pour y trouver des chewing-gums! Quand ma soeur m'a rapporté avec inquiétude cette rumeur destinée à ternir ma réputation (?), je lui ai précisé avec le sourire qu'il n'y a jamais eu de poubelles en salle de lecture... La connerie, décidément, ça n'a pas de limites. On dit que le général De Gaulle avait défini la Calédonie de la manière suivante, après une visite: "Une bande de terre habitée par une bande de cons!" La bande de terre a diminué (nickel oblige). La bande de cons a proliféré: ça doit être le principe des vases communiquants ou quelque chose comme ça!
Claude et moi assumons nos doléances, les écrivons et les publions. C'est ce qui nous distingue de la bassesse de ces courageux anonymes bien intéressés qui nous salissent depuis des années, pour défendre leurs petits intérêts, vous le verrez. Et dire que parmi ces moins que rien se trouvent des scribouillards petits bourgeois qui se prennent pour des intellos progressistes (hein Esoj?). Bande de ploucs! On vous en racontera de bien bonnes, du pays du "On dit", dans les jours qui viennent: c'est bien simple, vous n'allez pas en revenir! Notre gros problème, c'est qu'on ne révèle que des vérités et qu'en plus, on garde bien nos archives syndicales...
Parce que si on a eu à affronter Ismet Kurtovitch durant neuf ans, chacun aura compris qu'il y avait un paquet de candidats sans titres derrière, qui lorgnaient sur cette mine d'informations confidentielles tant convoitées. Bande de rats! La condition de diplôme est toujours là, malgré vos gesticulations. Et il y aura toujours au moins deux gardiens du temple pour le patrimoine de ce Pays: Yeiwene dedans et Dubuisson dehors. Au suivant!

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

mercredi 8 juillet 2009

Marche USTKE du 4 juillet 2009.

En réaction à un billet sur le nombre de personnes à la marche USTKE, j’ai posté ce commentaire (#3) hier sur Caledosphere pour expliquer pourquoi, à titre personnel, j’étais solidaire avec la marche de l’USTKE :

« @ #2 Je n’étais pas présent à la marche pour des raisons de santé, mais solidaire, à titre personnel, avec l’USTKE, pour des motifs exposés sur ce blog (bien qu’appartenant à une autre centrale syndicale). Je pense que la situation est effectivement grave et que les méthodes de comptage, à géométrie variable, pour un sujet pourtant bien pragmatique (un chiffre, rien qu’un chiffre !), ne sont pas anodins et sont à rapprocher des sanctions, également à géométrie variable, infligées par une justice qui pose de sérieux problèmes : le bras lourd pour les uns, léger pour les autres ! En France, c’est sûr, ici, c’est pire… Sarkozy : à quand la réforme de cette justice fantaisiste, ici comme là-bas, ici surtout, en prenant en compte l’histoire de ce Pays où les populations, d’où qu’elles viennent, ont toujours été exploitées, et les Kanak les premiers… A quoi sert le préambule de l’Accord de Nouméa sinon ? A faire joli et à se donner bonne conscience ? »

Bien entendu, il a provoqué la réaction d’un bien pensant, de ceux qui disent, « Mais non enfin, y’a jamais eu d’exploités, et quand bien même il y en aurait un, il faut lui dire : il n’y a qu’à tourner la page, voyons ! ». Vous l’avez compris, ce monsieur appartient à la catégorie des « Yaka Fokon », dont le profil est dans ce cas assez aisé à définir : zor installé ici depuis quelques dizaines d’année, sait tout du Pays, mieux que ceux qui s’y trouvent depuis des générations, voire plusieurs siècles, bien sûr adepte de la machine à café. J’en ai connu un comme ça à FO : un « Yaka Fokon » qui cirait les pompes à la direction du travail, mais aussi à FO. J’espère que Kaddour saura repérer l’animal et lui réserver le sort que mérite cette espèce nuisible de « suce heure ». Du coup, j’ai posté ce matin la réponse suivante

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

mardi 7 juillet 2009

Honduras: appel pour une intervention urgente de l'OEA.

CONFEDERATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)

CSI en ligne114/030709

Honduras : Appel pour une intervention urgente de l’OEA en vue du rétablissement du président et du retour à la démocratie

Bruxelles, le 3 juillet 2009 (CSI En Ligne) : La CSI a appelé José Miguel Insulza, secrétaire général de l’Organisation des États américains, à intervenir d’urgence pour sauvegarder la démocratie au Honduras et rétablir au pouvoir le président Manuel Zelaya, qui a été placé en détention et expulsé de force du pays à l’issue d’un putsch militaire le 28 juin.

Dans une lettre
http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/Carta_CSA_al_SG_OEA_-_Honduras03072009.pdf adressée à Insulza, Victor Baez, secrétaire général de l’Organisation régionale de la CSI pour les Amériques (TUCA), a demandé que des mesures soient prises sur-le-champ pour assurer la sécurité de plus de 20 dirigeants syndicaux honduriens, dont la liberté et la sécurité personnelle se trouvent menacées suite à la mobilisation des syndicats en soutien aux manifestations massives contre le coup d’État.

« Ce coup d’État militaire, affront absolument inacceptable à la démocratie, risque d’entraîner une déstabilisation dangereuse au niveau de la région et menace les institutions et les systèmes-mêmes établis pour garantir la démocratie, la paix et la stabilité. Le président Zelaya doit être rétabli dans ses fonctions et la suspension des droits et des garanties constitutionnels fondamentaux révoquée sur-le-champ. L’OAE et les Nations unies ont un rôle crucial à jouer en ce sens », a indiqué Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

« Les informations qui nous parviennent du Honduras font état de la circulation de listes de dirigeants syndicaux menacés de détention et dont la sécurité personnelle est en jeu. La situation se détériore, tandis que les militaires ignorent les interventions de l’OAE et des Nations unies et semblent, au contraire, tendre vers une répression généralisée à l’encontre de ceux et celles qui continuent de respecter l’autorité légitime », a déclaré Baez.

La CSI et ses organisations affiliées dans le continent américain et aux quatre coins du monde ont appelé les gouvernements et les instances intergouvernementales à rejeter le coup d’État et à se rallier aux pressions croissantes en faveur du rétablissement dans ses pleines fonctions du président légitimement élu. « Nous continuons à suivre la situation de très près avec nos organisations affiliées honduriennes et prendrons toutes les dispositions possibles pour protéger la sécurité de nos camarades syndicalistes et assurer un prompt retour à la démocratie », a dit Ryder.

Pour plus d’informations :
http://www.csa-csi.org/

La CSI représente 170 millions de travailleurs dans 157 organisations affiliées dans 312 pays et territoires.

Site Internet :
http://www.ituc-csi.org/ http://www.youtube.com/ITUCCSI

Pour plus d’informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au: +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.

lundi 6 juillet 2009

La veille de LA « libération » du service des archives...

- "Mais monsieur le président, puisque je vous dis que je suis spontanément soutenu par le personnel : ma situation est stable, j’vous jure !"

Olr

samedi 4 juillet 2009

La liche brame au clair de lune.

Je ne suis pas insensible à la souffrance des autres. Je ne sais pourquoi, Le cri déchirant de Rosalie m’a rappelé un poème que j’aimais bien quand j’étais gosse et dont j'ai toujours en mémoire la première strophe.

En voici une reprise de circonstance : deux mots seulement ont été changés, une lettre pour l'un d'eux: c’est vous dire si j’aime ce poème de Maurice Rollinat.

"La liche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux :
Son petit chef délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
À la forêt de ses aïeux,
La liche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune,
À ses longs appels anxieux !
Et le cou tendu vers les cieux,
Folle d'amour et de rancune,
La liche brame au clair de lune".

Pour ceux qui ne savent pas et qui sont trop paresseux pour aller chercher, voici des précisions sur la liche (Définition Wikipedia) :

« On fait une distinction importante entre les liches, créatures douées de volonté, et de simples zombis ou squelettes morts-vivants qui n'ont pas choisi leur sort, et qui n'ont plus aucune volonté propre. Ces derniers sont en général utilisés comme des esclaves, ou des marionnettes, par un nécromancien qui les manipule de manière plus ou moins consciente. Les zombis sont également présents dans la religion vaudou, mais ils n'ont pas la même connotation que dans l'univers médiéval fantastique. »

Dans le monde du travail, les harceleurs utilisent souvent des "liches" comme exécuteurs des basses oeuvres : comme il l'est rappelé par Wikipedia, certaines sont douées de volonté, d'autres non. Dans les deux cas, il faut être costaud pour les affronter, surtout quand elles se mettent en bande et que parmi elles se trouvent de grosses liches!

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale,
(petit) poète à ses heures aussi