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jeudi 25 juin 2009

Une synthèse des dysfonctionnements...

En juin 2006, en prévision d'un entretien syndical avec le chef de service des archives par intérim, Claude Yeiwene et moi-même avions fait l'effort de synthétiser l'ensemble des dysfonctionnements dénoncés par nous depuis des années, ceci afin d'éviter tout malentendu et de tenter de régler ces histoires une bonne fois pour toutes.

Nous utilisions alors l'enseigne "Syndicat libre et indépendant" parce que j'avais été exclu de mon ancienne centrale syndicale, en mon absence et de plus sans avoir été entendu au préalable: le secrétaire général de ce syndicat (ce n’est plus le même aujourd’hui) avait courageusement attendu que je sois en formation à Paris pour annoncer mon exclusion à mon employeur, le 2 janvier 2006. Je n'étais même pas informé! J'ai fait suspendre cette exclusion le 4 octobre 2006; elle a été annulée le 28 novembre 2008. Le refus d'exécuter les décisions m'a permis de faire bloquer deux fois les comptes de cette centrale syndicale qui m'a fait subir ce qu'elle reproche souvent aux patrons : une exclusion abusive !

Pour en revenir à l’entretien, il a été bref : le chef de service par intérim nous a (mal) joué la scène de la vraie-fausse démission en pleurant sur son sort. Du coup, il ne nous a même pas été possible d'aborder notre cahier de revendications. La dernière fois que nous avions eu un entretien avec lui, peu après son arrivée en 2000, il avait fait le coup de la grosse colère et nous avait foutus dehors de son bureau en hurlant! Ça, c'est du dialogue social!

A la suite de cette vraie-fausse démission, nous avons demandé à être reçus par le secrétariat général du gouvernement : aucune réponse ne nous a été donnée. En revanche, en tant que fonctionnaire, j’ai été convoqué à 4 entretiens le vendredi soir, entretiens au cours desquels il m’a été demandé avec insistance de m’expliquer sur la vraie-fausse démission du Bernard l’ermite… Une plainte a été déposée (j'en ai déjà parlé); nous reviendrons sur cet épisode.

Nous avons en effet eu droit à une vraie (et mauvaise) pièce de théâtre: Acte 1, la scène de la démission, Acte 2, la réaction du personnel pro-situation illégale, les roquets en tête (à qui nous avons aimablement commenté nos revendications, alors que nous n'y étions pas tenu!), Acte 3, les menaces, etc.

A part quelques détails (installation d’un ordinateur au poste de président de salle par exemple: il aura fallu qu'on se batte durant plus de 14 ans pour l'obtenir!), tous les dysfonctionnements précisés dans cette correspondance sont toujours d’actualité : il n’y a qu’à changer la date sur le courrier et on pourrait le redéposer tel quel… Il en découle forcément que les missions dévolues au service d’archives sont remplies de manière plutôt approximative, avec bien évidemment des risques de catastrophes prévisibles… L’exemple des termites en est une illustration. Mais certains ne manqueront pas de s'écrier qu'il s'agit encore de dénigrement, n'est-ce pas?

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale



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