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mardi 30 juin 2009

Le mouvement syndical international condamne le coup d'État.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)

CSI en ligne112/280609

Honduras : Le mouvement syndical international condamne le coup d’État

Bruxelles, le 28 juin 2009 (CSI en ligne) : La CSI et son organisation régionale, la Confédération syndicale des travailleuses et travailleurs des Amériques (CSA), condamnent vivement le coup d’État perpétré par l’armée au Honduras ce 28 juin 2009, qui a conduit au renversement suivi de l’expulsion du pays du président Manuel Zelaya. Patricia Rodas, ministre des Affaires étrangères, a, elle aussi, été appréhendée et détenue.

La CSI et la CSA demandent le rétablissement du président Zelaya à la tête de l’autorité exécutive suprême du pays, ainsi que le plein respect de la volonté populaire dans la République du Honduras.

Ce putsch militaire constitue l’ultime épisode d’un conflit qui a opposé les pouvoirs politiques de ce pays depuis la décision du président Zelaya de convoquer un référendum non contraignant, où la population devait se prononcer sur une éventuelle révision de la Constitution qui permettrait le renouvellement des structures politiques du Honduras. Le plébiscite prévu pour le 28 juin 2009 avait été déclaré illégal par les pouvoirs législatif et judiciaire du pays, qui ont fait appel à l’intervention de l’armée pour en empêcher la tenue. L’action orchestrée par les partis traditionnels, les groupements économiques et les médias a poussé les forces armées à intervenir, sous la protection supposée des institutions, conduisant à une rupture alarmante de la démocratie.

La CSI et la CSA appellent la communauté internationale et, en particulier, l’Organisation des États américains (OEA) et l’Organisation des Nations unies (ONU) à intervenir séance tenante face à la grave crise institutionnelle qui est en train de se jouer au Honduras. D’autre part, la CSI et la CSA exhortent tous les gouvernements du continent américain à condamner cet attentat à la démocratie et à la volonté populaire et leur enjoignent de déployer tous les moyens à leur disposition pour empêcher le recours par les militaires à la répression et la violence pour contenir le mécontentement populaire.

Le mouvement syndical international exprime sa solidarité avec le peuple et le mouvement syndical et social du Honduras dans leur mobilisation au nom du rétablissement de la démocratie. La CGT, la CUT et la CTH ont signifié leur soutien au référendum populaire et leur soutien au président démocratiquement élu. Des dirigeants syndicaux honduriens ont dénoncé la diffusion, depuis le coup d’État militaire, de listes noires reprenant les noms de dirigeants sociaux et politiques qui auraient été placés en détention en raison de leur soutien au plébiscite, éveillant la crainte d’une vague de répression aux conséquences imprévisibles. Le mouvement syndical hondurien a convoqué une grève générale indéfinie.

« Il est fondamental que la démocratie et les libertés fondamentales soient restaurées intégralement et immédiatement au Honduras », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « La CSI soutient ses affiliées et le peuple du Honduras dans leurs actions de contestation et de condamnation contre l’effondrement de l’ordre constitutionnel au Honduras et lance un appel pour son prompt rétablissement. »

Pour plus d’informations :
http://www.ituc-csi.org

La CSI représente 170 millions de travailleuses et travailleurs au sein de 312 organisations affiliées nationales dans 157 pays. Site Web :
www.ituc-csi.org http://www.youtube.com/ITUCCSI

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au : +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.

Colombie : Les assassinats se poursuivent sans trêve.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)


CSI en ligne111/260609

Colombie : Les assassinats se poursuivent sans trêve

Bruxelles, le 26 juin 2009 (CSI en ligne) : La CSI se joint à son organisation régionale pour les Amériques (CSA) et à ses trois affiliées en Colombie pour condamner vivement l’assassinat de Rafael Antonio Sepúlveda Lara, membre de l’Association nationale des travailleurs et employés des hôpitaux (ANTHOC), également membre du Comité directeur national de la Fédération nationale des fonctionnaires publics (FENASER-CTC).

« Cet assassinat prouve une fois de plus que la vie et le libre exercice du travail syndical ne sont pas garantis en Colombie », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Cet assassinat constitue une violation des Conventions 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT) ratifiées par la Colombie.

La violence contre le mouvement syndical colombien se poursuit sans trêve et remet en cause les déclarations faites par le gouvernement colombien devant la Commission de l’application des normes de la Conférence de l’OIT en juin 2009 et dans d’autres forums selon lesquelles la Colombie protège les syndicalistes.
Dans une lettre (en espagnol) adressée au gouvernement colombien
http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/No_cesan_los_asesinatos_en_colombia_26_de_junio.pdf, la CSI exhorte le président Uribe à ouvrir immédiatement une enquête exhaustive sur cet assassinat afin que les auteurs matériels et intellectuels du crime soient traduits en justice et punis avec tout le poids de la loi.

La Colombie continue d’afficher le triste record de pays le plus dangereux pour les syndicalistes, un fait corroboré par le Rapport annuel de la CSI, où il est signalé que sur un total de 76 syndicalistes assassinés à niveau mondial en 2008, 49 sont colombiens (cf. Rapport annuel de la CSI sur les violations des droits syndicaux dans le monde
http://survey09.ituc-csi.org/)

La CSI représente 170 millions de travailleurs au sein de 311 organisations affiliées nationales dans 312 pays. Site Web :
http://www.ituc-csi.org/ http://www.youtube.com/ITUCCSI

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au : +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.

lundi 29 juin 2009

Harcèlement moral: une attestation...

Après la découverte d'un brouillon de correspondance abandonnée en salle de présidence de salle, nous mettant en cause, Claude Yeiwene et moi-même (voir le billet intitulé "Le fabuleux festin de la Mollie tout plein"), le rôle déterminant joué par un agent très secret -qui avait infiltré notre organisation syndicale dès son arrivée- a été confirmé par un ancien collègue, aujourd'hui à la retraite.

Voici une des attestations qui nous ont été remises à ce sujet: elles ont toutes été communiquées à notre hiérarchie et à la justice, dans le cadre de plaintes. Curieusement, toutes ses démarches ont été classées sans suite. Ah, que c'est bon de pouvoir faire ce qu'on veut en toute impunité! Enfin, c'est du moins ce que pensent sans doute nos adversaires... Mais il arrive toujours un jour où il faut rendre des comptes: c'est ce que nous enseigne le passé.

Pendant les insurrections kanak, ceux qui guidaient les troupes coloniales vers les villages à détruire -à l'aube de préférence, quand les populations ne pouvaient pas se défendre : ça s'est passé comme ça chez moi à La Foa- étaient ensuite récompensés : ça n'a pas beaucoup changé depuis!

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

dimanche 28 juin 2009

Just one "click" for justice...

The new caledonian government does not respect the right,

the french State agrees.

Such as the three monkeys:

Justice close the eyes, media are muzzled, people closes the ears.

Just one "click" please,

For the respect of the right and human rights,

Against political and administrative abuse,

Against moral harassment,

Thanks a lot...

Please, click here:

http://cstncadministrationgenerale.blogspot.com/2009/06/official-statement-regarding-nicolas.html

This is not a chain: you will not become rich while clicking

and nor will die while abstaining from!

It is anonymous, easy, free, and this is serious, for a good cause ...

and it will be count by Flag counter.

Please forward ...

Juste un "clic" pour la justice...

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ne respecte pas le droit,

l’Etat français cautionne.

Tels les trois singes,

la justice ferme les yeux, les media sont bâillonnés,

la population se bouche les oreilles.

Juste un "clic" s’il vous plaît,

Pour le respect du droit et des droits de l’homme,

Contre l’arbitraire politique et administratif,

Contre le harcèlement moral,

Merci beaucoup…

Cliquer là svp :

http://cstncadministrationgenerale.blogspot.com/2009/06/communique-de-la-ligue-des-droits-de.html

Ceci n’est pas une chaîne : vous ne deviendrez pas riche en cliquant

et ne mourrez pas non plus en vous en abstenant !

C’est anonyme, facile, gratuit, c’est sérieux, pour une bonne cause …

et ce sera pris en compte par Flag counter.

Faire suivre svp…

vendredi 26 juin 2009

Official statement from the League of the Human and Citizen Rights.

My comrade Claude Yeiwene has just forwarded me an official statement received by email from the League of the Human and Citizen Rights.
Claude and I sincerely do thank this institution for its support for a cause which we consider just: it is the first time in 16 years that we receive an official sign of solidarity, and not from the least one.
It is an honor for us to be shouldered by brothers and sisters who have seen worse.
Thank you for your bridge in this combat which has nothing personal : a country is not built in spite of the good sense and apart from the legal provisions which belong to him.
Thank you for this gesture and for saying the right words.
Oleti.

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

----------------------------------------------------------------------------------
Ligue des Droits de l’Homme et du citoyen de Nouvelle-Calédonie
BP 702, 98810 MONT-DORE –
Tél/Fax (687) 77 40 87Courriel : ldhnc@lagoon.nc

Nouméa, 25 th of june 2009


Official statement

regarding Nicolas Dubuisson situation.

The League of the Human and citizen rights of New Caledonia is astonished that in a Rule of law like the French Republic, a citizen, Nicolas Dubuisson, is forced to make an hunger strike to take advantage of this right.

After eight years of procedures and three court orders giving him reason, the courts are stated inefficient to make them apply. As for the political officials, as in other similar transactions, they do not even take the trouble to justify their selective deafness.

The LDH-NC points out article 6 of the Declaration of Human rights: “The Law is expression of the general will. All the Citizens have rights to contribute personally, or by their Representatives, within his formation. It must be the same for all, wheter it protects or punishes. All the Citizens, being equal in its eyes, are also acceptable with all public dignities, places and employment, according to their capacity, and without another distinction that their virtues and their talents. ”

The right is not an aim in itself but a mean unanimously recognized to ensure “the maintenance of the happiness of all” (Preamble of the aforesaid the Declaration).

Admittedly, the right is likely “reasonable compromises” in its application. Still that these compromises are reasonable, that is to say public and justified by a court order. In the unvoiced comment, there’s only the not-right, the abuses and the authoritative acts.

The LDH-NC requires that a forthcoming court order or, better, politic decision, puts finally a term at the distress of an honest citizen and clarifies all the others.


President Elie Poigoune and the Office of the LDH-NC

Communiqué de la ligue des droits de l'homme.

Mon camarade Claude Yeiwene vient de me retourner un communiqué reçu par email de la ligue des droits de l'homme.
Claude et moi remercions très sincèrement cette institution pour son soutien à une cause que nous estimons juste: c'est la première fois en 16 ans que nous recevons un signe de solidarité officiel, et pas de n'importe qui.
C'est donc un honneur pour nous que d'être épaulés par des grands frères et des grandes sœurs qui ont en vu d'autres...
Merci à vous pour votre fonction de passerelle dans ce combat qui n'a rien de personnel: un pays ne se construit pas en dépit du bon sens et en dehors des règles de droit qui lui appartiennent.
Merci pour ce geste et ses paroles si bien dites.
Oleti.

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale


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Ligue des Droits de l’Homme et du citoyen de Nouvelle-Calédonie
BP 702, 98810 MONT-DORE –
Tél/Fax (687) 77 40 87Courriel : ldhnc@lagoon.nc

Nouméa, le 25 juin 2009



Communiqué

Concernant la situation de Nicolas DUBUISSON


La Ligue des Droits de l’Homme de Nouvelle-Calédonie s'étonne que dans un Etat de droit comme la République Française, un citoyen, Nicolas Dubuisson, soit obligé de faire une grève de la faim pour faire valoir ce droit.

Après huit ans de procédure et trois décisions judiciaires lui donnant raison, les tribunaux se déclarent incompétents pour les faire appliquer. Quant aux responsables politiques, comme dans d'autres affaires similaires, ils ne prennent même pas la peine de justifier leur surdité sélective.

La LDH-NC rappelle l'article 6 de la Déclaration des Droits de l'Homme : « La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. »

Le droit n'est pas un but en soi mais un moyen unanimement reconnu pour assurer « le maintien du bonheur de tous » (Préambule de ladite Déclaration).

Certes, le droit est susceptible « d'accommodements raisonnables » dans son application. Encore faut-il que ces accommodements soient raisonnables, c'est-à-dire publics et justifiés par une décision judiciaire. Dans le non-dit, il n'y a que le non-droit, des abus et des actes autoritaires.

La LDH-NC demande qu'une prochaine décision judiciaire ou, mieux, politique, mette enfin un terme à la détresse d'un honnête citoyen et éclaire tous les autres.

Le Président Elie Poigoune et le Bureau de la LDH-NC

Harcèlement moral: la grande manoeuvre de 2003.

Nous avons produit dans ce blog la demande signée en 2007 par plusieurs agents du service des archives dans le but d'obtenir le maintien d'un chef de service pourtant en situation illégale! (Voir le billet intitulé "Le début de la fin pour Ismet Kurtovitch?").

Ce n'était pas la première fois qu'une partie du personnel fournissait "spontanément" une demande visant à servir les intérêts de ce chef de service.

En 2003, la manœuvre avait été beaucoup plus osée, mais finalement plus subtile: une partie du personnel n'avait rien trouvé de mieux que de s'adresser directement ... à notre centrale syndicale de l'époque, pour mettre en cause nos actions syndicales, sans toutefois oser les nommer (on sait jamais!). Il aura fallu deux échanges de correspondances pour que le secrétaire général de cette organisation syndicale, qui n'était pourtant pas un ami, dénonce la manipulation orchestrée par le chef de service... N'est pas Machiavel qui veut!

A noter: l'un des plus fidèles défenseurs de ce chef de service en situation illégale ne figurait pas encore dans la liste des signataires: il avait adhéré dès son arrivée à notre syndicat et ce n'est que plus tard qu'il a montré son vrai visage, d'abord en tenant des discours du style: "je suis d'accord avec vous, mais je ne veux pas porter préjudice au chef de service" puis en s'affichant en tête du comité de défense, nous révélant sa véritable nature!

Nous vous présenterons ultérieurement la réponse envoyée par Claude Yeiwene et moi-même aux deux autres centrales syndicales citées (nous en avions profité pour dresser le bilan de 10 ans d'actions syndicales). Curieusement, cette démarche n'a eu aucune suite... jusqu'en 2006, date à laquelle j'ai subi des pressions suite à des dénonciations calomnieuses portant sur des griefs qui ne m'ont jamais été notifiés de manière explicite et surtout, dans le respect du principe du contradictoire...

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale











Oui Oui!


Référence photo: 20060216113.JPG http://www.tikiwaka.com/


J'ai un grand-père qui a vécu des années à Lifou, au début du XXème siècle. Il y est arrivé avec sa femme, de Port Vila. A Luengoni, la petite chefferie lui a « donné » un terrain, pour le remercier d’avoir aménagé "la" passe à la dynamite ! Il a ensuite poursuivi son chemin jusqu’à la grande chefferie de Lössi où il a été accueilli : il y a tenu un commerce dans l’enceinte même de la chefferie. Bien entendu, le terrain, la passe et la pièce portent encore son nom, comme bien d'autres espaces... C'est ainsi.

Cette petite histoire démontre que lorsque le respect de l'autre est là, tout est possible : la tradition d'accueil des Kanak est une réalité curieusement méconnue de "spécialistes" extérieurs et locaux, sans doute influencés par leur propre histoire, et pour lesquels il n'y aurait pas eu de contacts entre communautés par le passé! C'est bizarre, parce que comme de nombreux Calédoniens, je suis le fruit de ces échanges et en porte la trace dans mon sang comme dans mes repères culturels.

L'histoire de ce grand-père n’a pas laissé d'empreintes dans les archives écrites, ou très peu. Mais dans le verbe et le paysage oui ! Tout ce que je sais de son long séjour à Lifou, je l’ai appris en discutant avec des Kanak de cette île. Tous avaient quelque chose à m’apporter, y compris des jeunes qui vivent sur Nouméa et qui pouvaient me parler de tel panneau, à tel endroit, qui rappelle son passage, marqué dans la toponymie. Et c'était il y a plus de 80 ans...

A Lifou, les gens ont un mot pour désigner les Blancs : les "Kamadjas". Ils ont un autre mot pour définir plus précisément les Français, sans doute en raison de la fréquence de son utilisation : les "Oui Oui".

Je ne sais si ce grand-père était appelé « Kamadja », « Oui Oui » ou autrement, mais ce qui est sûr et certain, c’est que quand les agents chargés de désinfecter les documents au service des archives, reçoivent l’ordre d’introduire 954 boites sans traitement, eh bien, ils répondent : « Oui Oui ».

L’article 22 de la délibération n°81 du 24 juillet 1990 est pourtant clair :

« Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.

Il n’est dégagé d’aucune des responsabilités qui lui incombent par la responsabilité propre de ses subordonnés. »

Alors, qui a dit que dans la fonction publique, il convenait de répondre systématiquement "Oui Oui"?

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale


jeudi 25 juin 2009

Harcèlement moral: la lettre de mon cabinet d'avocats.

Et voici la correspondance du 25 août 2006 adressée au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie par le cabinet d’avocats qui représentait alors mes intérêts : je l’ai remise au représentant du gouvernement lors du premier entretien auquel j’ai été convoqué. Comme d'habitude, aucune réponse ne lui a été donnée: vive le dialogue social!

Le plus amusant, c’est qu’au cours de cet entretien, il m’a été reproché de ... harceler le chef de service et certains agents ! J’ai répondu que chacun avait la liberté de se considérer comme harcelé et qu’il lui appartenait de saisir la juridiction compétente : c’est ce que je fais de mon côté bien que ce soit un véritable parcours du combattant, entre les classements sans suite, les avocats décevants (je reviendrai sur ce sujet), la lenteur des procédures, etc.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale



Une synthèse des dysfonctionnements...

En juin 2006, en prévision d'un entretien syndical avec le chef de service des archives par intérim, Claude Yeiwene et moi-même avions fait l'effort de synthétiser l'ensemble des dysfonctionnements dénoncés par nous depuis des années, ceci afin d'éviter tout malentendu et de tenter de régler ces histoires une bonne fois pour toutes.

Nous utilisions alors l'enseigne "Syndicat libre et indépendant" parce que j'avais été exclu de mon ancienne centrale syndicale, en mon absence et de plus sans avoir été entendu au préalable: le secrétaire général de ce syndicat (ce n’est plus le même aujourd’hui) avait courageusement attendu que je sois en formation à Paris pour annoncer mon exclusion à mon employeur, le 2 janvier 2006. Je n'étais même pas informé! J'ai fait suspendre cette exclusion le 4 octobre 2006; elle a été annulée le 28 novembre 2008. Le refus d'exécuter les décisions m'a permis de faire bloquer deux fois les comptes de cette centrale syndicale qui m'a fait subir ce qu'elle reproche souvent aux patrons : une exclusion abusive !

Pour en revenir à l’entretien, il a été bref : le chef de service par intérim nous a (mal) joué la scène de la vraie-fausse démission en pleurant sur son sort. Du coup, il ne nous a même pas été possible d'aborder notre cahier de revendications. La dernière fois que nous avions eu un entretien avec lui, peu après son arrivée en 2000, il avait fait le coup de la grosse colère et nous avait foutus dehors de son bureau en hurlant! Ça, c'est du dialogue social!

A la suite de cette vraie-fausse démission, nous avons demandé à être reçus par le secrétariat général du gouvernement : aucune réponse ne nous a été donnée. En revanche, en tant que fonctionnaire, j’ai été convoqué à 4 entretiens le vendredi soir, entretiens au cours desquels il m’a été demandé avec insistance de m’expliquer sur la vraie-fausse démission du Bernard l’ermite… Une plainte a été déposée (j'en ai déjà parlé); nous reviendrons sur cet épisode.

Nous avons en effet eu droit à une vraie (et mauvaise) pièce de théâtre: Acte 1, la scène de la démission, Acte 2, la réaction du personnel pro-situation illégale, les roquets en tête (à qui nous avons aimablement commenté nos revendications, alors que nous n'y étions pas tenu!), Acte 3, les menaces, etc.

A part quelques détails (installation d’un ordinateur au poste de président de salle par exemple: il aura fallu qu'on se batte durant plus de 14 ans pour l'obtenir!), tous les dysfonctionnements précisés dans cette correspondance sont toujours d’actualité : il n’y a qu’à changer la date sur le courrier et on pourrait le redéposer tel quel… Il en découle forcément que les missions dévolues au service d’archives sont remplies de manière plutôt approximative, avec bien évidemment des risques de catastrophes prévisibles… L’exemple des termites en est une illustration. Mais certains ne manqueront pas de s'écrier qu'il s'agit encore de dénigrement, n'est-ce pas?

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale



Turista!

Olr

Un peu de musique...

pour adoucir les moeurs... (trouvée sur l'agora Calédosphère: http://www.caledosphere.com/?p=11335):

http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=2539741

C'est génial, c'est bô et bon pour les muscles du visage aussi...

Allez, moi aussi je fais un cadeau: les paroles et une traduction en français (trouvées là: http://www.lacoccinelle.net/traduction-chanson-53-.html) :

Stand By Me (Reste Contre Moi)

When the night has come (Quand la nuit arrive)
And the land is dark (Et que le sol est sombre)
And the moon is the only light we see (Et que la lune est la seule lumière que nous voyons)
No, I won't be afraid (Non, je n'aurai pas peur)
Oh, I won't be afraid (Oh, je n'aurai pas peur)
Just as long as you stand (Tant que tu restes)
Stand by me (Tu restes contre moi)

[Chorus] [Refrain]

So darling, darling (Alors chérie, chérie)
Stand by me (Reste contre moi)
Oh, stand by me (Oh, reste contre moi)
Oh stand, stand by me, stand by me (Oh, reste, reste contre moi, reste contre moi)
If the sky that we look upon (Si le ciel que nous regardons d'en bas)
Should tumble and fall (Pouvait dégringoler et tomber)
Or the mountains should crumble in the sea (Ou si les montagnes pouvaient s'écrouler dans la mer)
I won't cry, I won't cry (Je ne pleurerai pas, je ne pleurerai pas)
No, I won't shed a tear (Non, je ne verserai pas une larme)
Just as long as you stand (Tant que tu restes)
Stand by me (Tu restes contre moi)

[Chorus] (x2) [Refrain] (x2)

Whenever you're in trouble (A chaque fois que tu es malheureuse)
Won't you stand by me, oh stand by me (Pourquoi ne resterai-tu pas contre moi, oh reste contre moi)

Ben E. King

Arrestation et incarcération de dirigeants syndicaux et de journalistes.

Pas ici, du moins pas encore à ce point, mais en Gambie. Ce message reçu de la confédération syndicale internationale va en faire rêver quelques uns ici, c'est sûr! C'est qu'ils sont nombreux, les allergiques à la liberté d'expression, surtout quand elle révèle leurs travers. Et je ne serai pour une fois pas contredit par les agents du service des archives qui tirent la gueule depuis quelques semaines. Souriez un peu: ça fait travailler simultanément au moins 17 muscles du visage! Pire, même si les avis sont partagés: "quand on fait la gueule c'est 80 muscles du visage qui travaillent alors que quand on sourit, y en a que 20." (http://jdumetz.free.fr/2006/02/combien-de-muscles-utilise-t-on.html). A méditer donc...


Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

CONFEDERATION SYNDICALE INTERNATIONALE


CSI en ligne107/230609

Gambie : Arrestation et incarcération de dirigeants syndicaux et de journalistes

Bruxelles, le 23 juin 2009 (CSI En Ligne) : La CSI s’est ralliée à la CSI-Afrique et à la Fédération des journalistes africains (FJA) pour condamner avec l’arrestation suivie de l’incarcération de plusieurs dirigeants syndicaux et journalistes par les autorités gambiennes.

D’après l’information communiquée à la CSI par son bureau régional africain et la FJA, M. Sarata Jabbi-Dibba, M. Emil Touray et M. Pa Modou Faal, respectivement vice-président, secrétaire général et trésorier de l’Union de la presse gambienne (GPU), ont été harcelés avant d’être placés en état d’arrestation par l’Agence nationale de renseignements gambienne (NIA). Plusieurs journalistes ont également été écroués.

« Nous ne pouvons tolérer de telles actions antisyndicales », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Ce nouveau développement inquiétant vient s’ajouter à la liste désormais trop longue d’arrestations et de détentions, de menaces de mort, d’actes d’intimidation et autres opérations de surveillance perpétrées par les autorités gambiennes », a-t-il ajouté.

Dans une lettre adressée au gouvernement gambien
http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/TU_arrests_29-05-09__final_.pdf, la CSI exhorte le président Yahya Jammeh à prendre d’urgence toutes les dispositions qui s’imposent en vue de la libération des syndicalistes et journalistes écroués et la protection de la liberté d’expression en Gambie.

La CSI représente 170 millions de travailleurs dans 312 organisations affiliées dans 157 pays et territoires.
http://www.ituc-csi.org http://www.youtube.com/ITUCCSI

Pour plus d’informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au: +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.

mercredi 24 juin 2009

J'ai deux pays.

L’un apparaît sur mon acte de naissance, ma carte d’identité, mon passeport, et sur bien d’autres papiers, officiels ou non. Il a été découvert par James Cook en 1774. C’est le pays de surface, du dehors. Son drapeau se confond pour l’instant avec celui du pays qui en a pris possession le 24 septembre 1853 : la France, pays de plusieurs de mes ancêtres. Son nom ? Nouvelle-Calédonie.

L’autre pays est plus discret, bien que né le premier ; il n’apparaît pas dans les papiers officiels -pas encore- mais n’en est pas moins important. Il est bien plus ancien que le premier. C’est le pays profond, du dedans. Son drapeau raconte son histoire. C'est le pays d’origine d’une autre partie de mes ancêtres, le pays des Vieux, de mes Vieux. Son nom ? Kanaky.

J’ai deux pays, la CSTNC aussi : c’est pourquoi elle lève leurs deux drapeaux, en plus du sien, et c'est très bien comme cela.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

Mobilisation générale pour sauver les archives!

Pas ici, rassurez-vous! Voici un message reçu du syndicat des Archives de France CGT. La direction des Archives de France est sérieusement menacée, non pas tant de disparition, mais plutôt de ... réduction. Cet évènement démontre que rien n'est figé dans vie, y compris dans le monde plutôt calme des Archives et surtout que "ça n'arrive pas qu'aux autres!".

En effet, Claude Yeiwene et moi-même n'oublierons pas que c'est quand même un inspecteur de cette direction qui a suggéré, en 1999, et parmi diverses solutions, le recrutement d'un chef de service non-archiviste à la tête du service des archives de la Nouvelle-Calédonie, administration pourtant largement comparable à un service d'archives départementales.

En Frônce, une telle mesure aurait provoqué un tollé (les services d'archives départementales sont sauf erreur tous dirigés par des archivistes), mais il est vrai que notre pays n'est qu'une ancienne colonie après tout, de plus en voie de sous développement, alors ce n'est pas si grave que ça: "Y'a bon Republica banania!", hein?

Les postes de directeurs des Archives départementales ont de plus longtemps été la chasse gardée des chartistes. Il aura fallu qu'un archiviste fasse un recours pour ouvrir la brèche, mais il s'agit encore aujourd'hui d'un domaine réservé aux élèves sortant de l'école des chartes et, depuis sa création, de l'institut national du patrimoine.

Les directeurs d'archives départementales titulaires de diplômes universitaires sont peu nombreux. Je n'en connais qu'un: l'ancien chef du service des archives de la Nouvelle-Calédonie, aujourd'hui dans le Finistère.

En attendant, et en partie par la faute d'un inspecteur de la direction des Archives de France qui a suggéré et donc cautionné la suppression de la condition de diplôme, le service des archives de la Nouvelle-Calédonie est depuis neuf ans dirigé illégalement par un contractuel dépourvu des titres requis (donc non-archiviste), ceci alors que nos administrations ne sont pas contrôlées par une inspection comme dans tout pays civilisé: faut-il qu'elles soient de génie?

Il est aisé d'en déduire que c'est aussi pour cette raison que le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie n'est jamais intervenu auprès du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, au titre du contrôle de légalité, pour demander à ce que les décisions de justice soient exécutées. C'est de plus beaucoup plus marrant d'aller chasser le syndicaliste!

Comment réagiraient les archivistes métropolitains, qu'ils sortent de l'Institut national du patrimoine ou des filières universitaires, si demain Nicolas Sarkozy décidait d'appliquer aux Archives départementales le conseil donné par cet inspecteur de la direction des archives de Frônce, en permettant à n'importe qui de diriger ces administrations, comme c'est le cas en Nouvelle-Calédonie?

Et si la réduction de la direction des Archives de France n'était qu'un début après tout?

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale


Syndicat des Archives de France CGT

56 rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris

tél : 01 40 27 63 33 télécopie : 01 40 27 63 66

MOBILISATION GENERALE
POUR SAUVER LES ARCHIVES
TOUS EN GREVE LE JEUDI 25 JUIN 2009 !

Qu'importe pour messieurs Nicolas Sarkozy, François Fillon et Eric Woerth de condamner à mort la Direction des Archives de France, institution qui puise ses racines dans la Révolution française et qui reste un important pilier de la démocratie ; qu'importe pour eux de rayer d'un trait de plume deux siècles de construction d'un réseau qu'ils condamnent à la balkanisation ; qu'importe pour eux de se débarrasser de l'administration qui a en charge, au nom de l'Etat, l'élaboration et la mise en œuvre des normes juridiques, scientifiques et techniques relatives à la collecte, à la conservation et à la communication des archives publiques.

L'essentiel est, de leur point de vue, de faire passer coûte que coûte et le plus rapidement possible le ministère de la Culture par les fourches caudines de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP).

Nous savons maintenant que c’est lors du Comité Technique Paritaire Ministériel (CTPM) du 3 juillet prochain que sera scellé le sort du ministère de la Culture, donc de la DAF, et que seront « validés » contre l’avis des organisations syndicales les décrets et arrêtés de réorganisation.

Il est donc aujourd’hui impératif de nous mobiliser tous ensemble pour exiger le maintien de la DAF, le maintien de l’organisation actuelle du réseau des services publics d’archives et le renforcement de son personnel statutaire.

C’est pourquoi les syndicats CGT et CFDT Archives ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 25 juin 2009 (préavis reconductible et incluant la revalorisation des régimes indemnitaires pour la CGT).

La date du 25 juin n’a pas été retenue par hasard. C’est en effet jeudi prochain que sera posée officiellement la première pierre du futur centre de Pierrefitte-sur-Seine en présence notamment de François Fillon et de Christine Albanel.

Que l’on soit en poste à la DAF, aux Archives Nationales, aux Archives Départementales ou Communales, que l’on soit contractuel ou fonctionnaire, quelle que soit sa filière ou sa catégorie, que l’on soit syndiqué ou non, il est de notre responsabilité à tous de construire la mobilisation et le rapport de force nécessaire pour faire entendre nos justes revendications.

TOUS A L’ASSEMBLEE GENERALE DU PERSONNEL

MARDI 23 JUIN 2009

10H30 SALLE DU PERSONNEL

Paris, le 22 juin 2009

N.B. : Le décret n° 82-447 du 28 mai 1982 relatif à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique précise en ses articles 4 et 5 que chacun des membres du personnel a le droit de participer aux réunions syndicales d'information durant les heures de service. En conclusion, nul responsable administratif ne peut refuser à un agent de pouvoir participer à l'assemblée générale s’il le désire.

mardi 23 juin 2009

Bernard l'ermite SDF et coquille vide...

"Mais où qu'il est le Centre folklorique d'Etat? Y paraît que c'est une coquille vide : c'est tout c' qu'y m'faut!"

Olr

Le fabuleux festin de La Mollie tout plein.

Nombreux sont ceux qui souhaiteraient connaître les tourments des fonctionnaires à peine entrés dans l’administration.

La CSTNC a l’honneur de vous présenter ici les états d’âmes d’une jeune fonctionnaire même pas titularisée et exerçant ses fonctions au sein d’un service merveilleux, celui de "fort, fort, fout rien" (c'est une référence à "Shrek", pour ceux qui n'ont pas de culture!).

Après la découverte d’un brouillon de courrier abandonné en salle de lecture et qui démontre qu’un agent du service était "à l’affût d’arguments pour (nous) faire déguerpir (Claude Yeiwene et moi-même) du service des archives", j’ai complété une demande de protection formulée quelques temps auparavant, suite à des menaces subies sur mon lieu de travail de la part de cet énergumène (demande restée sans suite) et porté une plainte de plus (classée sans suite).

Pour vous, en exclusivité, un large extrait de ce brouillon (une partie contenait des informations médicales : elle a été effacée). Les héros de cette comédie sont pour certains d’entre eux signataires de la demande de maintien du « Bernard l’ermite », ceci expliquant sans doute cela…

Bien entendu, "La Mollie" a été titularisée avec les ficelles de caleçon du jury! Quant à l'original du cahier transmis au gouvernement NC, il est aujourd'hui dans le dossier individuel de carrière ... me concernant (je l'ai découvert dans le cadre d'une procédure disciplinaire). Ceux qui connaissent un peu les règles de la fonction publique comprendront que ce n'est pas tout à fait là qu'il devrait être. Quel pays!

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

Poste vacant: la position de la CSTNC.

Il s'est passé quelque chose cette nuit : la fréquentation du blog en France par PC a dépassé la consultation locale!

Elle s'est en effet inversée de plus de dix points en pourcentage :



Serait-ce les effets de la publication de l'avis de vacance de poste de chef du service des archives?

Candidats d'au-delà des mers, n'hésitez pas à poser votre candidature si vous remplissez les conditions : une rumeur locale laisse entendre que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie aurait du mal à trouver un candidat... ce qui justifierait selon certains le maintien du "Bernard l'ermite".

Quant à ce dernier, quand bien même il irait se former, c'est trop tard pour lui: d'une part parce qu'il a passé l'âge pour intégrer l'administration, d'autre part compte tenu du préjudice qu'il nous a fait subir à Claude Yeiwene et à moi-même, préjudice qu'il devra réparer en tous points: nous ne lui ferons aucun cadeau!

Pour ma part, je remplis les conditions pour être nommé chef de service, surtout si on prend en compte les raisons officielles pour lesquelles la mission évoquée dans le billet précédent m'a été confiée (je serais "le meilleur", les autres seraient "des clowns" Ahou kéa!) mais j'ai expliqué pourquoi je n'étais pas intéressé par ce poste: d'une part, je souhaite qu'un audit soit fait après le départ de l'actuel chef de service, après neuf ans de gestion approximative; d'autre part, j'ai cette fameuse mission à remplir!

La CSTNC a donc demandé au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de bien vouloir faire réaliser un audit par quelqu'un de neutre et bien entendu de compétent, quitte à ce qu'un candidat extérieur soit recruté à cette fin dans le cadre d'un CDD, durant la formation d'un local titulaire d'un cursus de base en histoire (conformément à la tradition archivistique française) et évidemment neutre pour ce qui est du conflit en cours.

J'estime en effet légitime que le futur chef de service soit kanak, compte tenu du secteur concerné, mais surtout en application du principe de rééquilibrage (les Kanak sont encore trop peu nombreux aux véritables postes à responsabilité). Je me suis engagé de mon côté à accompagner ce dernier à son retour : j'ai fort heureusement d'autres ambitions dans la vie que d'être "chef" de service!

J'espère de tout cœur que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie fera, tout comme nous, preuve de sagesse en prenant sa décision après le 10 juillet : il lui appartient de gouverner, mais il nous revient de défendre nos droits, notamment par la revendication.

Bien entendu, c'est avec plaisir que nous répondrons à ceux qui souhaiteraient nous poser des questions à ce sujet.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

La mission du 27 mai 2008.

Voici la lettre de mission qui m’a été confiée le 27 mai 2008 à mon retour de trois mois d’exclusion, suite au conseil de discipline stalinien du 1er février 2008 (voir http://www.lnc.nc/articles/article_71178_203446_69669.htm ) ainsi qu’une correspondance remise au gouvernement NC le même jour.

Ceux qui veulent en savoir plus à ce sujet peuvent toujours taper "Dubuisson" dans le moteur de recherche des Nouvelles calédoniennes (en haut à gauche sur la page d'accueil: http://www.lnc.nc/modeles/journal_standard_71178.htm).

A ce jour, plus d'un an après, cette mission n’a toujours pas été annoncée aux administrations concernées, ceci malgré une circulaire préparée par mes soins en février 2009, quand j'ai compris que personne d'autre ne le ferait. Quant à mes rapports mensuels, ils ont jusque là provoqué une inertie qui force le respect!

Je précise que j’ai été suspendu pour la seconde fois de juillet à novembre 2008, quand j’ai refusé la forme donnée à cette mission, après avoir compris qu’elle correspondait pour moi à une interdiction de séjour au service des Archives… et donc à une mise au placard, confirmée par la suite !

Vous trouverez également deux photographies correspondant à des affiches vues au service des Archives à mon retour d’exclusion, sur la porte du bureau de la secrétaire et sur le tableau d’un agent récemment débarqué (l’époux d’un nouvelle venue en 1998 qui, dès son arrivée, et se sentant sans doute protégée, nous a agressés Claude Yeiwene et moi), tableau visible par l’ensemble du personnel (un ou une anglophone lui a d'ailleurs manifesté sa sympathie): ces deux agents ne sont pas originaires de Nouvelle-Calédonie mais s’y comportent en pays conquis, comme beaucoup d’autres d’ailleurs.

L'une des deux n'avait rien trouvé de mieux, sans doute pour tenter de nous barrer le chemin à Claude Yeiwene et à moi-même, que d'adhérer à la CSTNC accompagnée ... du chef de service qui a déclaré alors, sans rire s'il vous plaît: "il y a trop d'injustices dans ce pays". Il a changé de syndicat depuis. Ironie du sort: c'est uniquement parce que Claude Yeiwene et moi-même nous sommes battus pour qu'un lauréat de concours soit nommé sur un poste vacant et "squatté" par une protégée de Kurtovitch dans le cadre de CDD renouvelés (et affectée à la DAAJ ensuite) que cette expatriée a pu atterrir au service des archives. Comme quoi des fois... Mais il est vrai que les gens d'ailleurs sont plus dociles, quand ils ne sont pas serviles! Les patrons, qu'ils soient du privé ou du public, le savent bien. Celle là a eu sa récompense: un bureau dans lequel elle peut désormais s'enfermer à clef, celui d'un archiviste en plus. Il en faut peu parfois!

Lors de la cérémonie concernant les 20 ans de la tragédie d’Ouvéa, c’est l'autre qui avait été interviewé par RFO : la pudeur aurait pourtant dû lui commander de s'abstenir d'en parler; de plus, il n’était pas là au moment des faits, mais ça doit être ça le rééquilibrage pour certains ! Y’en a qui n’ont peur de rien, et surtout pas de s’immiscer, sans aucune gêne, dans l'histoire des autres. Quel pays !

J'ai demandé à ce que ces deux agents, qui sont de plus jusqu'à preuve du contraire mes subalternes, soient sanctionnés pour ces affichages qui me visait délibérément et directement: je n'ai eu aucune réponse à ce jour. Etrange, non? Je précise qu'il en a été de même lorsque j'ai été diffamé, injurié et menacé, par écrit et verbalement par eux et par d'autres agents (les preuves seront mises sur ce blog): il n'y a eu aucun conseil de discipline pour les auteurs des faits, mais il faut dire qu'ils se trouvaient du côté du "maître". Quel courage!

Bien entendu, mes plaintes portées pour dénoncer ces infractions ont été classées sans suite, sans aucune explication. C'est pourquoi je comprends souvent parfaitement les actions d'un syndicat comme l'USTKE: à la violence sournoise et arrogante de cette inertie convenue, il convient parfois de hurler son désaccord, quitte à lui opposer une autre forme de violence, et tant pis pour les pleurnicheurs.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale




lundi 22 juin 2009

Parodix ...

J'ai trouvé ça sur Calédosphère (http://www.caledosphere.com/):

On ramasse aussi, mais mieux vaut en rire pendant que c'est encore autorisé et gratuit, non?

Notre camarade secrétaire général va être content: il n'est pas le héros central de cette parodie, mais c'est lui le chef du village. Le problème, c'est qu'il est surnommé "Sylvaindemagogix"! (Alors, qui c'est Echapofix?)

Démagogiques nos revendications? Je renvoie à notre cahier remis aux autorités le 10 avril 2009 (voir le billet à ce sujet): à chacun de se faire son opinion. Ce qu'on peut noter, c'est que plusieurs des revendications les plus anciennes sont depuis considérées comme basiques et discutées par tous les partenaires sociaux...

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

Poste de chef du service des archives: l'AVP.

En complément des billets antérieurs à ce sujet, voici l'avis de vacance de poste:


De la diffamation? Pire que ça...

Petite conversation surprise ce matin grâce à nos "feuilles" (Voir billet précédent à ce sujet.):

" - Monsieur le président, ça peut plus durer : on a toujours réussi à les censurer jusqu’à présent grâce à nos nombreuses relations, mais maintenant, ils ont un blog et comme on est toujours en démocratie, j’ai pas encore réussi à le faire interdire…

- Moi aussi j’ai un blog, c’est quoi le problème : ils diffament ?

- Pire que ça, monsieur le président, ils disent que des vérités !"

Explication de texte: il nous est souvent reproché de nous rendre coupables de diverses infractions (diffamation, injures, voire même menaces), mais curieusement, ces délits d'autant plus graves qu'ils sont réitérés (ben oui, ça ne fait que 16 ans que ça dure!) n'ont fait l'objet d'aucune plainte jusqu'à présent; de pleurnicheries, oui, mais de plaintes en bonne et due forme, non. Bizarre autant qu'étrange, n'est-il pas? Ah, la liberté d'expression, c'est vraiment une plaie de nos jours! C'est pas comme du temps de ce bon monsieur Pétain...

Ecoutes téléphonique ? Non, feuilles « bien de chez nous » !

Des lecteurs s’interrogent sur l’origine des conversations retranscrites, de ci, de là et nous soupçonnent de pratiquer ce que la loi réprouve : des écoutes téléphoniques.

Que nenni ! Primo, nous sommes trop honnêtes pour cela à la CSTNC, secundo, nous n’en avons pas encore les moyens.

Non, l’explication est beaucoup plus simple : comme l'avaient soupçonné certains de nos adversaires amateurs de boules de cristal (Claude Yeiwene et moi-même avons été accusés d'être des sorciers!), en plus des format A4, nous utilisons des « feuilles », bien de chez nous *

* A l’attention de nos lecteurs extérieurs : « Feuilles bien de chez nous » : genre de gri-gri provenant d’arbres et de plantes et qui, grâce à nos Vieux, nous donnent des super pouvoirs. C'est bien connu: c'est uniquement pour cela que la justice nous donne raison...

Conflit du service des archives né en 1993: le PV de réunion.

Suite à notre billet intitulé « 1993 : naissance du conflit au service des archives de la Nouvelle-Calédonie », après la demande d’entretien de l'ensemble du personnel du 3 septembre 1993 et le cahier de doléances du 20 septembre 1993, voici le procès verbal de la réunion syndicat FO du service/chef de service/service du personnel tenue … le 25 janvier 1995.

Plus d’une année plus tard donc !En fait, le personnel souhaitait initialement régler le litige en interne, directement avec le chef de service. Ce dernier a préféré élever de suite le conflit en le signalant au service du personnel, à l’origine de l’organisation d’une première réunion en 1994. Au cours de ce premier entretien, des engagements avaient été pris par le chef de service: aucun d'entre eux n'a été tenu!

En revanche, nous avons constaté un changement d'attitude de sa part: les agents syndiqués du service ont bénéficié d’une paix royale (ils étaient 3), les autres (5) ont été victimes d’un acharnement sans précédent… Diviser pour mieux régner, en voilà un principe de harceleur ! Claude Yeiwene et moi-même faisions partie de ces 5 victimes. La discrimination dénoncée par nous ultérieurement a vu le jour dans ce contexte: la carotte pour les uns, le bâton pour les autres.

C’est ainsi qu’est née la section syndicale FO du service des archives… Sur les 5 agents, nous étions 4 à vouloir rejoindre l’USTKE qui avait déjà une réputation de syndicat « rentre-dedans », mais il ne nous a pas été possible à l’époque d’avoir un rendez-vous avec l’un des responsables du secteur public. De plus, l’un d’entre nous (Pascal Vittori) ne voulait pas adhérer à l’USTKE et nous a organisé un entretien avec FO, qui s’était bien passé, d’où notre adhésion à FO.

Chacune des informations données dans ce blog pourrait être systématiquement accompagnée d'archives écrites ou orales (la plupart des témoins sont encore vivants): c'est cette capacité à citer des sources et fournir des preuves qui distinguent ceux qui rapportent l'histoire de ceux qui la révisent à leur sauce...

C'est aussi pour cette raison que jusqu'à ce jour, et bien que nous ayons dénoncé des choses très graves, aucun de nos adversaires n'a eu le courage de porter plainte pour diffamation: or, c'est le tribunal qui dit s'il y a ou non diffamation, et non pas une mascarade de conseil de discipline aux allures de procès stalinien!

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale









dimanche 21 juin 2009

Un soutien artistique!

Je reçois, en guise de soutien , une déclaration artistique ma foi inédite:

"Si la politique est un art, la réciproque est vraie, la création portant en elle-même une parole au-delà des mots"

Ah, quelle est belle cette phrase...

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

Autre exemple de dysfonctionnement: le PCMED.

Port de casquettes multiples et douteuses…

Au sujet de la compagnie « les Incompressibles », une petite remarque : elle a été créée par un mec bien de chez nous (bien et de chez nous, petit cousin par ailleurs). C’était pas mal "les Calédofolies", non ? Maintenant, Steeve n’est plus patron de cette compagnie. Vous ne devinez pas ? Si, si, il a été remplacé par notre fameux « Bernard l’ermite » qui sait tout faire.

Aujourd’hui, je ne sais si les comédiens sont toujours « incompressibles », mais ce qui est sûr, c’est que l’appellation « Calédofolies » n’est plus trop adaptée: je crois qu’on appelle ça de l’usurpation d’identité ! Allez, les « Zoreillofolies », faut pas avoir honte de ses origines : y’a pas de mal à ne pas être d’ici, mais laissez-nous notre identité. J’ai vécu cinq ans à Toulouse et je n’en suis pas devenu Toulousain pour autant : j’aurais pu y vivre cinquante ans : je serais toujours resté un Caldoche !

Voici la demande de contrôle adressée par la CSTNC à la chambre territoriale des comptes le 27 février 2009.

Bonne lecture...

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

Un exemple de dysfonctionnement: le RDI.

Vous voulez des exemples de dysfonctionnements dénoncés par la CSTNC ?

Pas de problème, mais pas plus de dix alors…

A ce sujet, une anecdote : peu après la mise en place de la direction des affaires culturelles et coutumières (2005), Claude Yeiwene et moi-même avons été reçus par le directeur, à notre demande, pour lui présenter une sélection de fautes régulièrement commises au SANC. Après examen du dossier, il nous a regardés, puis nous a sorti, l’air inquiet, ce commentaire qui en dit long : « Mais je comprends maintenant pourquoi ils ont peur de vous, les autres… »

Nous pensions qu’il se passerait quelque chose. Ben il ne s’est rien passé… « Les autres », c’était bien entendu les auteurs de ces fautes, par ailleurs membres du « Bernard l’ermite » fan club !

Voici donc un premier exemple de dysfonctionnement : dans tout service d’archives digne de ce nom, à chaque changement de direction ou à l’occasion d’un événement particulier (informatisation par exemple), un récolement est réalisé (il s’agit d’une sorte d’inventaire, tablette par tablette, de l’ensemble des archives). Bien entendu, et comme pour un inventaire dans le commerce, cette opération se réalise « d’un trait », pour des raisons évidentes.

Le « Bernard l’ermite » du service des archives, sans doute influencé par son contrat, nous a inventé le récolement à durée indéterminée (RDI)… Fallait le faire ! Il l’a fait, et de plus avec l’active collaboration d’au moins 4 archivistes diplômés : ça, c’est du valabilisme archivistique ! (Merci Francky Lewis pour ce néologisme fort à propos). Est-il nécessaire d'avoir fait l'école des chartes pour en déduire que ce "récolement" n'a aucune valeur?

Voici la correspondance expédiée au gouvernement NC le 24 septembre 2008 à ce sujet : comme d’habitude, aucune réponse ne lui a été donnée, et après, des donneurs de leçon vont venir nous entonner le refrain du dialogue social.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

Le poste de chef du service des archives est vacant!

Suite au billet intitulé "L'appel du 18 juin" relatif à la vacance du poste de chef de service des archives, la CSTNC a précisé sa position dans une demande d'entretien en date du 11 juin 2009, restée sans réponse à ce jour, mais il est vrai qu'il y a du pain sur la planche gouvernementale.

Cette position correspond à une question de bon sens : la CSTNC dénonce depuis plus de deux ans de multiples dysfonctionnements au sein d'un service dirigé depuis neuf ans par un agent titulaire d'un diplôme sans lien avec le poste et de plus "dépourvu de toute finalité professionnelle" (dixit le tribunal administratif) : ce serait peut être une bonne chose de pouvoir enfin disposer d'un avis neutre, non?

De plus, la démarche consistant à demander un audit ne devrait normalement pas gêner un président du gouvernement qui a diligenté plusieurs enquêtes à son arrivée à la province Sud en 2004:


Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

L'appel du 18 juin!

Une nouvelle du front vient de nous parvenir, également disponible à l'adresse suivante:

Attention!

"Les candidatures précisant la référence du présent avis de vacance de poste et accompagnées d’une lettre de motivation, d’un CV doivent parvenir à la direction des ressources humaines , au plus tard le : 10 juillet 2009"

Des précisions seront apportées dans un prochain billet sur cette vacance du poste de chef du service des archives et sur la position de la CSTNC...

On verra bien s'il s'agit d'une réelle volonté politique de mettre un terme à une situation scandaleuse ou si ce n'est en fait qu'un énième tour de passe passe pour maintenir un "Bernard l'ermite" dans deux coquilles où il n'a rien à faire.

Il convient en effet de ne pas perdre de vue que le poste de chef du service des archives donne un accès direct à un second poste: celui de directeur adjoint de la direction des affaires culturelles et coutumières, en vertu d'un verrou posé abusivement (voir l'article 5 du texte créant la DACC).

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

samedi 20 juin 2009

1993: naissance du conflit au service des archives.

En réaction au billet sur le harcèlement moral, madame Virginie Leclerc avait envoyé à la CSTNC le message suivant :

« Ne pensez-vous pas que le harcèlement moral est plutôt à l'encontre de ce M. Kurtovitch. Je me suis laissé entendu dire que M. Dubuisson avait agi de même avec le précédent chef de service et même avec certains lecteurs qui se fichent complètement des diplômes du directeur du moment que le service les satisfait. Salut »

Dans notre billet intitulé « Harcèlement moral : une réaction », nous avions produit l’un des deux documents relatifs au conflit naissant au service des archives : la demande d’entretien du personnel, signée de tous les agents (sauf un qui était en congé, néanmoins solidaire).

Voici maintenant le cahier de doléances du personnel. Il est écrit de la main de Pascal Vittori, représentant du personnel, qui deviendra le premier secrétaire général du syndicat FO des Archives (parce qu’il faut quand même le rappeler, au début, nous n’étions pas tous syndiqués). Le document est signé de Pascal et de moi-même (Je n’ai remplacé Pascal Vittori qu’en 1997 en tant que secrétaire général du syndicat des Archives).

Le conflit opposant l’ensemble du personnel au chef de service aurait pu être réglé de suite. Il a duré jusqu’en 1998 et s’est terminé par le départ du chef de service.

Ce blog servira aussi à raconter l’histoire de ce premier conflit, le lien avec le second, comment Claude Yeiwene et moi nous sommes retrouvés à deux au bout de quelques années et surtout comme nous avons pu traverser deux périodes de harcèlement moral successives (on entame la 16 ème année !).

En attendant, voici le second écrit envoyé à madame Virginie Leclerc en réponse à sa réaction : c'est un document historique, puisqu'il s'agit en fait de notre premier cahier de revendications! Il a évolué depuis mais les revendications sont finalement toujours du même type. Nous ferons ici le bilan de nos actions et fournirons les versions successives de notre cahier.

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale







Termites: la version de la majorité!

« Mais puisque je vous dis, monsieur le président, que ces termites ne viennent pas de nos murs : c’est un coup monté pour me descendre. D’ailleurs, j’ai les attestations de 9 agents sur 12, les plus gros du service (ce qui compte double). J’ai ainsi 18 voix sur 12, soit une très large majorité en poids et en nombre : donc j’ai raison ! C.Q.F.D.»

Pour voir d'autres photos des termites, consulter les articles précédents à ce sujet.

Explication: en 2007, pour justifier son maintien depuis 7 ans sur un poste auquel il ne saurait prétendre parce que non fonctionnaire et non titulaire des titres requis, le « Bernard l’ermite » des archives de Nouvelle-Calédonie s’était appuyé sur une pétition « spontanée » signée par « 9 agents sur 12 » (et produite sur ce blog). En dépit des décisions de justice, ces derniers avaient demandé son maintien (voir les deux derniers documents du billet intitulé "Le début de la fin pour Ismet Kurtovitch?") en faisant valoir leur « majorité » ! Quoi ça ? Elections ?

vendredi 19 juin 2009

Situation du service des archives: l’ordonnance de référé de ce jour.

Je reviens du tribunal du travail où j’ai retiré l’ordonnance de référé n°09/00169 du 19 juin 2009. C'est tout chaud, ça sort du four :

« Le Juge des référés (…) dit que les demandes soumises au juge des référés du tribunal du travail ne relèvent pas de sa compétence (…) »

Certains me diront, je les entends d'ici : « ça suffit maintenant, laisse tomber ». Je suis certes un peu déçu : j’aurais bien entendu préféré que le juge des référés statue dès à présent sur les demandes présentées, ça m’aurait fait gagner du temps. Mais il arrive parfois, en droit français, que les juridictions saisies une à une se déclarent incompétentes. Il y a alors comme qui dirait un vide, mais fort heureusement, le droit -comme la nature- a horreur du vide! Ce n'est pas fini: d’une part parce que j’ai 15 jours pour interjeter appel ; d’autre part, parce qu’il est maintenant l'heure de saisir la super juridiction, celle qui dit qui doit juger : le tribunal des conflits.

Parce qu'il faudra bien un jour qu’un tribunal soit désigné pour dire et juger ce qui découle du jugement n° 07205 rendu par le tribunal administratif le février 2008 et que chacun sait déjà : le maintien de monsieur Ismet Kurtovitch sur deux postes administratifs (celui de chef du service des archives, mais aussi sur celui de directeur adjoint de la direction des affaires culturelles et coutumières) est illégal : d’une part parce qu’il n’est pas fonctionnaire et d’autre part parce qu’il n’a pas les diplômes requis pour diriger un service d’archives….

Ce n’est qu’une question de temps. Et j’ai tout mon temps. De plus, la procédure juridictionnelle engagée par le tribunal administratif par ordonnance n°09150 du 19 mai 2009 (un mois pile: quelle coïncidence!) suit toujours son cours.

Je vois mon médecin lundi et verrai ensuite, sur avis médical, quelle suite donner à ma grève de la faim que je poursuis en attendant.

Je vous présente ici les deux dernières pages de l’ordonnance (il y en a 6), les plus intéressantes (les autres rappellent les demandes des uns et des autres) : celles qui fournissent la discussion et les motifs de la décision. Que ceux qui veulent l'intégralité de la décision en version PDF me la demandent svp.

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale



Les raisons de notre détermination.

"On" nous demande parfois, à Claude Yeiwene et moi, pourquoi une telle détermination? "On" ne trouve pas ça normal ("Y'a murène sous patate"), "on" nous parle de notre santé, de l’histoire du pot de terre contre le pot de fer, de la vanité de certains combats. Bref, "on" ne comprend pas.

A vrai dire, c’est tellement évident pour nous que la question ne se pose plus, mais nous comprenons que, pour une personne extérieure à notre quotidien professionnel, nos motivations puissent ne pas être claires, surtout avec les écrans de fumée disposés de ci et de là par nos adversaires.

Alors voici quelques premiers éléments de réponse à ce sujet.

En premier lieu, c’est une simple question de survie : nous sommes attaqués sur notre lieu de travail et nous protégeons notre "gagne-pain", parce que nous avons une spécialisation et que les débouchés sont réduits en Nouvelle-Calédonie, surtout, avec notre profil de "guerriers" ou d'"emmerdeurs" selon le point de vue. Nous n’avons donc qu’un choix limité sur un plan professionnel, ce qui n’est pas le cas de nos adversaires qui pour la plupart, n’ont pas "la" vocation, du moins, pas la même.

En second lieu, nous estimons que notre combat est légitime : le syndicalisme a sa place dans la constitution française et nous avons le droit avec nous. Nos actions correspondent en effet toujours à des demandes de respect du droit, et non pas à la création de droits nouveaux ou de passe-droits (notre cahier de revendications l'atteste: ce n'est pas la liste au père Noël de certains!), ce qui n’est pas le cas de nos adversaires.

Enfin, et surtout finalement à bien y réfléchir, nous avons la prétention de faire notre travail correctement, dans le respect de la déontologie des archivistes. C’est encore une fois loin d’être le cas de la plupart de nos collègues, pour certains adversaires.

Or, le service des archives ne conserve pas que « des vieux papiers » comme le pense la plupart de nos concitoyens. On y trouve en effet la production, parfois très récente, de toutes les administrations d’aujourd’hui : les informations généalogiques (actes d’état civil, actes coutumiers), médicales (dossiers médicaux), judiciaires (minutes et dossiers de procédures), fiscales (déclarations), etc.

Si ça ne dérange personne, dans ce pays, que ces informations confidentielles soient entre les mains d’agents pour certains sans grande conscience professionnelle qui, de plus, se fichent éperdument de règles qu’ils ne connaissent d’ailleurs pas ou semblent découvrir quand on leur les rappelle (mais après tout, le chef de service n'est-il pas en situation illégale depuis 9 ans?), soit! Après tout, libre à chacun de réagir comme il l'entend avec les informations qui le concerne! Mais nous, ça nous pose un problème, et pas que pour nos poires. Après, chacun voit midi à sa porte!

Certains trouveront nos propos scandaleux. Ce qui est scandaleux, c'est les pratiques dénoncées par nous en toute impunité: un pays ne se construit pas dans la confusion des genres!

Et à ceux qui nous "admirent" et nous félicitent pour notre combat de tous les jours depuis 15 ans, nous répondrons que nous n'avons pas grand mérite, puisque notre nature nous interdit d'agir autrement: ce n'est donc pas comme si nous accomplissions un acte héroïque! En revanche, fermer les yeux sur ce que nous savons nous demanderait des efforts impossibles et d'ailleurs illégaux: c'est pourquoi, plutôt que de la fermer, nous l'ouvrons! Plutôt Moulin que Papon donc...

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

jeudi 18 juin 2009

Termites: l'avertissement.

"J'ai bien compris: ça va pour cette fois, mais faut pas revenir, hein ?
Sinon ça sera la poupée vaudou, la pétition du personnel et le conseil de discipline, vilains termites !"

Olr