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mardi 23 juin 2009

Poste vacant: la position de la CSTNC.

Il s'est passé quelque chose cette nuit : la fréquentation du blog en France par PC a dépassé la consultation locale!

Elle s'est en effet inversée de plus de dix points en pourcentage :



Serait-ce les effets de la publication de l'avis de vacance de poste de chef du service des archives?

Candidats d'au-delà des mers, n'hésitez pas à poser votre candidature si vous remplissez les conditions : une rumeur locale laisse entendre que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie aurait du mal à trouver un candidat... ce qui justifierait selon certains le maintien du "Bernard l'ermite".

Quant à ce dernier, quand bien même il irait se former, c'est trop tard pour lui: d'une part parce qu'il a passé l'âge pour intégrer l'administration, d'autre part compte tenu du préjudice qu'il nous a fait subir à Claude Yeiwene et à moi-même, préjudice qu'il devra réparer en tous points: nous ne lui ferons aucun cadeau!

Pour ma part, je remplis les conditions pour être nommé chef de service, surtout si on prend en compte les raisons officielles pour lesquelles la mission évoquée dans le billet précédent m'a été confiée (je serais "le meilleur", les autres seraient "des clowns" Ahou kéa!) mais j'ai expliqué pourquoi je n'étais pas intéressé par ce poste: d'une part, je souhaite qu'un audit soit fait après le départ de l'actuel chef de service, après neuf ans de gestion approximative; d'autre part, j'ai cette fameuse mission à remplir!

La CSTNC a donc demandé au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de bien vouloir faire réaliser un audit par quelqu'un de neutre et bien entendu de compétent, quitte à ce qu'un candidat extérieur soit recruté à cette fin dans le cadre d'un CDD, durant la formation d'un local titulaire d'un cursus de base en histoire (conformément à la tradition archivistique française) et évidemment neutre pour ce qui est du conflit en cours.

J'estime en effet légitime que le futur chef de service soit kanak, compte tenu du secteur concerné, mais surtout en application du principe de rééquilibrage (les Kanak sont encore trop peu nombreux aux véritables postes à responsabilité). Je me suis engagé de mon côté à accompagner ce dernier à son retour : j'ai fort heureusement d'autres ambitions dans la vie que d'être "chef" de service!

J'espère de tout cœur que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie fera, tout comme nous, preuve de sagesse en prenant sa décision après le 10 juillet : il lui appartient de gouverner, mais il nous revient de défendre nos droits, notamment par la revendication.

Bien entendu, c'est avec plaisir que nous répondrons à ceux qui souhaiteraient nous poser des questions à ce sujet.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

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