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mercredi 10 juin 2009

Harcèlement moral: une réaction de soutien au squatteur!

Le billet portant sur la question du harcèlement moral a provoqué une réaction: madame Virginie Leclerc, que je ne connais pas, a envoyé le message suivant à l’adresse cstnc.cj@gmail.com:

« Ne pensez-vous pas que le harcèlement moral est plutôt à l'encontre de ce M. Kurtovitch. Je me suis laissé entendu dire que M. Dubuisson avait agi de même avec le précédent chef de service et même avec certains lecteurs qui se fichent complètement des diplômes du directeur du moment que le service les satisfait. Salut »

Voici la (longue) réponse qui lui a été donnée :
« Madame.Nous accusons réception de votre message et tenterons ici de répondre à vos interrogations.Les rumeurs dont vous faites état correspondent au discours véhiculé par Ismet Kurtovitch et notamment tenu par lui lors du conseil de discipline infligé à Nicolas Dubuisson le 1er février 2008 suite à de graves accusations (« menaces, injures et diffamation ») qui n’ont pourtant fait l’objet d’aucune plainte et pour cause : les griefs n’étaient pas fondés !Concernant la question du harcèlement moral, le mieux pour vous serait d'obtenir directement l'avis du représentant syndical d'un mouvement qui a opposé, dès 1993, l'ensemble du personnel au chef de service d'alors, d'ailleurs proche d'Ismet Kurtovitch: monsieur Pascal Vittori, ancien représentant syndical, aujourd'hui élu à la province Sud, dont Nicolas Dubuisson n’a pris la relève syndicale qu’en 1997 pourrait vous en parler.Pour votre information, sachez que le syndicat des archives s’est à cette époque régulièrement plaint du harcèlement exercé par ce chef de service d’alors à l’encontre du personnel. Aucune plainte n’a été en revanche déposée par ce chef de service. C’est à la suite du dépôt de 4 plaintes à son sujet courant 1998 qu’il a pris l’avion fin 1998.Il en est de même pour Ismet Kurtovitch qui se plaint à qui veut bien l’entendre de l’acharnement exercé à son encontre mais qui n’a à ce jour déposé qu’une seule plainte : contre les Nouvelles qui, après l’annulation de la nomination en 2000, avaient osé évoquer son incompétence soulevée par le tribunal administratif lorsque le gouvernement avait modifié les conditions de recrutement à la tête du CHT (également annulées pour détournement de pouvoir). Sa plainte pour diffamation a bien entendu été rejetée, ce qui pourrait expliquer pourquoi aucune plainte n’a été déposée contre Nicolas Dubuisson en 2008.Concernant le confort des lecteurs du service des archives, nous comprenons qu’en tant qu’utilisatrice, vous y soyez sensible, mais pensez-vous qu’il passe avant les règles propres à la conservation dans un service d’archives, règles destinées à garantir la bonne conservation du patrimoine, pour les générations futures et pas seulement pour les lecteurs contemporains dont vous faites partie ? Il est vrai qu’à l’époque de l’ancien chef de service, Ismet Kurtovitch, alors lecteur, avait l’habitude de consulter des archives non communicables, dans des espaces interdits au public, sans aucune dérogation. Des preuves existent et ces faits pourraient aussi être confirmés, par seulement par Claude Yeiwene, toujours au service des archives, et bien entendu par Pascal Vittori. Comment réagiriez-vous, en tant que lectrice, si le service des archives était fermé par les services sanitaires, comme l’ont été les archives départementales de La Réunion de 2003 à 2005 suite à des fautes professionnelles graves ? L’ensemble des collections a été contaminé par pas moins de 12 champignons différents lors d’un déménagement, ceci malgré les avertissements du personnel et du public. La directrice était pourtant une archiviste, chartiste même, ce qui démontre bien qu’en plus du diplôme, il convient d’être rigoureux, ce qui n’est pas Ismet Kurtovitch, et nous sommes en possession de dizaines de preuves le démontrant : c’est bien pour cela que nous nous permettons de l’écrire. Ces preuves seront au fur et à mesure, dans le respect de la loi bien entendu, mise à disposition du public sur le blog CSTNC Administration générale (http://cstncadministrationgenerale.blogspot.com/).Ecrire l’histoire, c’est bien. Faire du révisionnisme, ça l’est moins, surtout qu’on se vante de détenir un doctorat d’histoire.... L’historien cite ses sources : nous avons donné des noms et fourni deux preuves. Nous en avons des centaines. Bon nombre des signataires sont toujours vivants et présents en Nouvelle-Calédonie. Que ceux que ce scandale intéresse se fassent leurs propre opinion, mais sachez qu’on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde…Pour finir, vous aurez compris que les rumeurs évoquées dont votre message sont diffamatoires à l’encontre de Nicolas Dubuisson et qu’elles feront l’objet d’une plainte contre Ismet Kurtovitch qui ne cesse de les colporter, une plainte de plus qui s’ajoutera à celle en cours au pénal. Votre témoignage tombe donc à pic et il vous faudra sans doute être plus précise avec les autorités compétentes pour leur expliquer d’où vient cette rumeur : votre « je me suis laissé entendu dire » risque de ne pas les satisfaire ! En vertu de l’adage qui dit qu’on juge le maçon au pied du mur, il appartient à Ismet Kurtovitch, s’il se considère véritablement victime d’un harcèlement moral, de porter plainte, mais il serait surprenant que la justice considère le fait de demander avec détermination l’exécution de jugements comme du harcèlement. Elle risque fort de lui rappeler un autre adage, juridique celui-là, et de circonstance : « Nemo auditur propriam turpitudinem allegans » (Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude)…Il nous semble par ailleurs que lorsqu’on est utilisateur d’archive, « se laisser entendre dire » des choses, cela s’avère insuffisant… On devient trop facilement complice de diffamation à ce jeu là et nombreux sont ceux qui ont eu la tête coupée sur la base du « laisser entedre dire que… », les utilisateurs d’archives sont pourtant bien placés pour le savoir. Vous auriez dire y réfléchir avant de prendre le risque de colporter par écrit une rumeur, ce que chacun avait soigneusement évité jusqu’à présent, se contentant de la répéter pour l’alimenter et ternir une réputation. Bravo! Quel courage!Permettez-nous en conclusion de ne pas partager votre bel état d’esprit franchouillard « après moi, le déluge" qui explique en grande partie pourquoi cette situation illégale dure depuis 9 ans (« certains lecteurs qui se fichent complètement des diplômes du directeur du moment que le service les satisfait. ».) : gérer un service d’archives correctement ne se résume pas à rendre des services à certains lecteurs (ça, c'est la politique du carton de poulets!) et pour sa part, pour reprendre votre expression, la CSTNC se fiche complètement du petit confort de quelques lecteurs privilégiés : la loi et les règles doivent être respectées par tous, les privilégiés n’ont pas à en être dispensés pour d’obscures raisons dont la CSTNC se moque éperdument aussi.Concernant Ismet Kurtovitch, non-fonctionnaire et non titulaires des titres requis, il n’a rien à faire dans une administration qui fonctionne selon des règles et des statuts. Il devra donc à terme libérer deux postes qu’il parasite depuis des années (celui de chef de service et celui de direction adjoint de la DACC), ceci malgré les gesticulations pitoyables de son fan club…Bien à vous.Le secrétariat exécutif.
PS :
1-Vous trouverez ci-joint la correspondance adressée en 1993 au chef de service d’alors (signé par l’ensemble du personnel moins un agent en congé, mais solidaire, ainsi qu’un cahier de doléances du personnel écrit de la main de Pascal Vittori, signé par lui ainsi que par Nicolas Dubuisson, en qualité de représentants du personnel.
2- N’oubliez pas de sourire quand vous êtes en salle lecture, parce qu’en plus d’être bien servie, vous êtes observée et peut être même filmée. Aucune autorisation n’a été ni demandée ni accordée, et aucun panneau ne signale la présence des caméras, mais de cela, vous vous moquez sans doute aussi "complètement" ? Pas la CSTNC qui portera plainte. La présence de ces caméras, destinées à compléter la surveillance humaine (et non pas à la remplacer: nous savons que des guignols abandonnent la salle de lecture alors qu'il y a des chercheurs), correspond à une revendication syndicale, mais il n'a jamais été demandé de les installer sans remplir les formalités nécessaires et sans informer les visiteurs. »

Et voici un des documents qui lui ont été envoyés :




Bien entendu, je vais devoir déposer une nouvelle plainte, pour diffamation, parce que ce n’est pas la première fois que cette rumeur me parvient aux oreilles. Comme indiqué plus haut, elle a été colportée par une personne qui ne me connaissait pas le 1er février 2008, lors de mon conseil de discipline (décédée moins d’un mois après mais je n’y suis pour rien.). Je n’avais pas porté plainte parce que j’avais d’autres priorités, mais cette fois ci, je ne laisserai pas passer l’occasion de demander enfin à la justice d’identifier la source de cette rumeur, bien que j’aie ma petite idée à ce sujet.

Sur la question du harcèlement, et comme je l’ai précisé au secrétaire général du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, fin 2006, à l’occasion d’entretiens au cours desquels j’ai subi des menaces destinées à me dissuader de faire des recours (une première plainte a été classée à cause d’un avocat indélicat, mais une seconde plainte suit son cours), n’importe qui peut se plaindre de harcèlement moral, mais il importe de ne pas confondre le harceleur et le harcelé.

Dans mon cas, demander l’exécution de décisions de justice, même avec la détermination qui caractérise mes actions, ne saurait qualifier le délit de harcèlement, aujourd’hui reconnu en Nouvelle-Calédonie. Je sais qu’Ismet Kurtovitch se plaint d’être harcelé par moi, tout comme une partie du personnel. Bizarrement aucun d’eux ne porte plainte ! Etrange, non ? A un collègue qui se plaignait d’être harcelé par mes observations systématiques sur ses fautes professionnelles régulières (abandon de la salle de lecture sans surveillance par exemple), je faisais remarquer que lorsqu’il commettait dix fois la même faute et que je le lui signalais dix fois en vertu de mes attributions, ce n’était pas du harcèlement de ma part, mais tout simplement de la récidive de la sienne, d’autant plus condamnable qu’en tant que fonctionnaire de catégorie A, archiviste de surcroît, il lui incombe de montrer l’exemple, ce qui est loin d’être le cas.

Fort heureusement pour le service des archives, mon collègue et camarade Claude Yeiwene, qui n’est pourtant pas un archiviste diplômé, veille au grain et incarne aujourd’hui le véritable gardien de la mémoire du Pays. Claude Yeiwene accomplit en effet son travail avec une conscience professionnelle qui lui fait autant honneur qu’elle fait défaut à bon nombre de ses collègues ; en salle de lecture, il sert les visiteurs avec professionnalisme et dans le respect des règles propres aux services d’archives, et là encore, peu nombreux sont ceux qui peuvent en dire autant…

Ainsi donc, madame Virginie Leclerc, pour en revenir à vos interrogations, il est un signe sûr qui permet de distinguer le harceleur du harcelé : en général, c’est ce dernier qui porte plainte. Et si à votre tour, vous vous estimiez harcelée par la plainte que je porterai bientôt pour dénoncer votre collaboration soudaine dans la diffusion écrite d’une rumeur qui me porte grandement préjudice depuis des années, n’hésitez pas à vous plaindre. Nous sommes encore dans un état de droit. C’est avec plaisir que j’irais m’expliquer, les juges jugeront et les vaches seront bien gardées !

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale

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