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mercredi 15 juillet 2009

G8: Les réactions du mouvement syndical aux conclusions du sommet.

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI)


CSI en ligne
119/100709

G8: Les réactions du mouvement syndical aux conclusions du sommet

Bruxelles, le 10 juillet 2009 (CSI en ligne):

La déclaration de Global Unions à l'occasion du sommet du G8 à L'Aquila, Placer l'emploi et l'équité au cœur de la relance: la mission du G8, invitait les gouvernements à réagir aux crises de l'emploi, du climat et du développement, des milliers de familles de travailleurs du monde entier subissant les retombées des erreurs des élites financières.

Pourtant, la déclaration économique du sommet, Responsible Leadership for a Sustainable Future (Des dirigeants responsables pour un avenir durable), aborde une multitude de thèmes sans établir de priorité à l’égard des mesures indispensables pour sortir de cette triple crise. "Les engagements envers l'emploi et la protection sociale sont positifs, à l'instar du rôle plus étendu accordé à l'Organisation internationale du Travail (OIT) et de la reconnaissance de l'importance du Pacte tripartite mondial pour l'emploi partout dans le monde. Par contre, les chefs d'état n'ont montré aucune volonté explicite de débloquer les ressources nécessaires pour réaliser les objectifs en matière d'emploi et de protection sociale, même si l'attention portée au besoin de protéger la base d'imposition constitue une étape encourageante en ce sens", a déclaré le secrétaire général de la CSC-OCDE, John Evans, qui représentait la CSI, la CSC-OCDE et les Fédérations syndicales internationales lors du sommet.

En ce qui concerne le changement climatique, pour la première fois, les pays du G8 se sont collectivement engagés à limiter l'augmentation des températures à 2°C. En revanche, ils n'ont pas fixé d'objectifs à moyen terme, ni déterminé une façon d'évoluer vers une économie à faibles émissions de carbone qui soit équitable pour les travailleurs et les communautés qui dépendent de secteurs utilisant des ressources de façon intensive. À cinq mois des négociations des Nations Unis sur le changement climatique, qui doivent se dérouler à Copenhague, les pays du G8 doivent toujours fournir le soutien indispensable pour obtenir l'engagement des pays en développement.

Le résultat le plus important du sommet du G8 de L'Aquila est probablement lié aux mécanismes de contrôle qui seront finalisés en 2010, de même qu'à l'accord relatifs à la communication d'informations sur les mesures à prendre pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement. La question qui se pose dès lors que plusieurs nations membres du G8, dont l'Italie, pays-hôte du sommet, ont réduit leur budget consacré à l'aide au développement, est de savoir en quoi les mécanismes de contrôle vont changer la situation alors la volonté politique d'accorder des ressources n'y est plus.

Le sommet du G8 de L'Aquila marque plus que probablement une transition: la présence accrue de pays et une plus grande participation d'organisations internationales indiquent une évolution vers un processus plus représentatif. Depuis longtemps, le mouvement syndical réclame une gouvernance plus participative de l'économie mondiale, où les travailleurs auraient leur place à la table des négociations lors de réunions essentielles comme le G20 et le Conseil de stabilité financière. L'attention doit dorénavant se porter vers le sommet du G20 de Pittsburg en septembre. Les syndicats demandent qu'il se concentre sur l'emploi, la réduction des inégalités et l'éradication de la pauvreté.


La CSI représente 170 millions de travailleuses et de travailleurs au travers de 312 organisations nationales de 157 pays.

Site web:
http://www.ituc-csi.org www.youtube.com/ITUCCSI Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI aux numéros suivants: +32 2 224 0204 or +32 476 621 018.

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