You don't speak french? No problem: use

lundi 13 juillet 2009

Harcèlement moral: de l'importance du rire et de l'humour.

Dans le billet précédent sur tatele.nc, j’évoquais le respect que j’ai pour Francky Lewis, ceinture noire de comique.
Je précise que ce n’est qu’après avoir publié le message que j’ai visionné l'interview le concernant, qui confirme mon jugement.
J’ajoute bien entendu que cet artiste de talent n’est pas qu’un excellent imitateur: il a un niveau de réflexion dont beaucoup feraient bien de s’inspirer, surtout du côté des élus (Francky, présente-toi : je vote pour toi !)
Durant nos différentes périodes de harcèlement moral (HM), le rire et l’humour d’une manière générale nous ont été d’un grand secours au service des Archives : c’est eux qui, à chaque moment particulièrement difficile, nous ont permis de tenir le coup, surtout à Claude Yeiwene et à moi qui sommes les rescapés de HMP1 et seuls concernés par HMP2 (période 1 et période 2 du harcèlement moral: c’est comme des virus, mais en pire !).
L’ouvrage sur le harcèlement moral, sujet par excellence dramatique, sera ainsi abordé sur le ton de l’humour : parce que finalement, mieux vaut en rire, le plus tôt possible, de façon à dédramatiser et relativiser la situation. Cette approche ne supprime ni la souffrance ni ses fâcheuses conséquences, mais présente l’intérêt non négligeable de les atténuer.
C’est en grande partie comme cela que nous tenons depuis 16 ans, face aux brigades de liches recrutées à cet effet, en attendant que le vent tourne et que les justices soient rendues : celle des hommes (des droits français et kanak), et celle du monde « d’en haut », bien plus efficace.
Un exemple de situation grave présentée avec humour ? Celui de La Mollie bien sûr : un individu fourbe et hargneux fait tout ce qu’il peut pour nous faire « déguerpir du service », Claude et moi, en toute impunité ; une fonctionnaire stagiaire plutôt glandeuse le rapporte sans état d’âme durant sa digestion difficile et après une sieste ; l’administration cautionne le tout, pire, c’est finalement moi qui subirai une lourde procédure disciplinaire. Mais il faut bien reconnaître qu’au-delà du côté scandaleux de la scène, le sketch est déjà tout écrit.
Alors Francky, à quand la mise en scène pour le Festival de La Foa, si ça te dit d'aborder une question grave sur un ton humoristique? Sinon, ça n'intéresse personne, c'est sûr: "chacun sa route, chacun son destin", chacun ses soucis...

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire