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mardi 23 juin 2009

La mission du 27 mai 2008.

Voici la lettre de mission qui m’a été confiée le 27 mai 2008 à mon retour de trois mois d’exclusion, suite au conseil de discipline stalinien du 1er février 2008 (voir http://www.lnc.nc/articles/article_71178_203446_69669.htm ) ainsi qu’une correspondance remise au gouvernement NC le même jour.

Ceux qui veulent en savoir plus à ce sujet peuvent toujours taper "Dubuisson" dans le moteur de recherche des Nouvelles calédoniennes (en haut à gauche sur la page d'accueil: http://www.lnc.nc/modeles/journal_standard_71178.htm).

A ce jour, plus d'un an après, cette mission n’a toujours pas été annoncée aux administrations concernées, ceci malgré une circulaire préparée par mes soins en février 2009, quand j'ai compris que personne d'autre ne le ferait. Quant à mes rapports mensuels, ils ont jusque là provoqué une inertie qui force le respect!

Je précise que j’ai été suspendu pour la seconde fois de juillet à novembre 2008, quand j’ai refusé la forme donnée à cette mission, après avoir compris qu’elle correspondait pour moi à une interdiction de séjour au service des Archives… et donc à une mise au placard, confirmée par la suite !

Vous trouverez également deux photographies correspondant à des affiches vues au service des Archives à mon retour d’exclusion, sur la porte du bureau de la secrétaire et sur le tableau d’un agent récemment débarqué (l’époux d’un nouvelle venue en 1998 qui, dès son arrivée, et se sentant sans doute protégée, nous a agressés Claude Yeiwene et moi), tableau visible par l’ensemble du personnel (un ou une anglophone lui a d'ailleurs manifesté sa sympathie): ces deux agents ne sont pas originaires de Nouvelle-Calédonie mais s’y comportent en pays conquis, comme beaucoup d’autres d’ailleurs.

L'une des deux n'avait rien trouvé de mieux, sans doute pour tenter de nous barrer le chemin à Claude Yeiwene et à moi-même, que d'adhérer à la CSTNC accompagnée ... du chef de service qui a déclaré alors, sans rire s'il vous plaît: "il y a trop d'injustices dans ce pays". Il a changé de syndicat depuis. Ironie du sort: c'est uniquement parce que Claude Yeiwene et moi-même nous sommes battus pour qu'un lauréat de concours soit nommé sur un poste vacant et "squatté" par une protégée de Kurtovitch dans le cadre de CDD renouvelés (et affectée à la DAAJ ensuite) que cette expatriée a pu atterrir au service des archives. Comme quoi des fois... Mais il est vrai que les gens d'ailleurs sont plus dociles, quand ils ne sont pas serviles! Les patrons, qu'ils soient du privé ou du public, le savent bien. Celle là a eu sa récompense: un bureau dans lequel elle peut désormais s'enfermer à clef, celui d'un archiviste en plus. Il en faut peu parfois!

Lors de la cérémonie concernant les 20 ans de la tragédie d’Ouvéa, c’est l'autre qui avait été interviewé par RFO : la pudeur aurait pourtant dû lui commander de s'abstenir d'en parler; de plus, il n’était pas là au moment des faits, mais ça doit être ça le rééquilibrage pour certains ! Y’en a qui n’ont peur de rien, et surtout pas de s’immiscer, sans aucune gêne, dans l'histoire des autres. Quel pays !

J'ai demandé à ce que ces deux agents, qui sont de plus jusqu'à preuve du contraire mes subalternes, soient sanctionnés pour ces affichages qui me visait délibérément et directement: je n'ai eu aucune réponse à ce jour. Etrange, non? Je précise qu'il en a été de même lorsque j'ai été diffamé, injurié et menacé, par écrit et verbalement par eux et par d'autres agents (les preuves seront mises sur ce blog): il n'y a eu aucun conseil de discipline pour les auteurs des faits, mais il faut dire qu'ils se trouvaient du côté du "maître". Quel courage!

Bien entendu, mes plaintes portées pour dénoncer ces infractions ont été classées sans suite, sans aucune explication. C'est pourquoi je comprends souvent parfaitement les actions d'un syndicat comme l'USTKE: à la violence sournoise et arrogante de cette inertie convenue, il convient parfois de hurler son désaccord, quitte à lui opposer une autre forme de violence, et tant pis pour les pleurnicheurs.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale




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