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lundi 22 juin 2009

Conflit du service des archives né en 1993: le PV de réunion.

Suite à notre billet intitulé « 1993 : naissance du conflit au service des archives de la Nouvelle-Calédonie », après la demande d’entretien de l'ensemble du personnel du 3 septembre 1993 et le cahier de doléances du 20 septembre 1993, voici le procès verbal de la réunion syndicat FO du service/chef de service/service du personnel tenue … le 25 janvier 1995.

Plus d’une année plus tard donc !En fait, le personnel souhaitait initialement régler le litige en interne, directement avec le chef de service. Ce dernier a préféré élever de suite le conflit en le signalant au service du personnel, à l’origine de l’organisation d’une première réunion en 1994. Au cours de ce premier entretien, des engagements avaient été pris par le chef de service: aucun d'entre eux n'a été tenu!

En revanche, nous avons constaté un changement d'attitude de sa part: les agents syndiqués du service ont bénéficié d’une paix royale (ils étaient 3), les autres (5) ont été victimes d’un acharnement sans précédent… Diviser pour mieux régner, en voilà un principe de harceleur ! Claude Yeiwene et moi-même faisions partie de ces 5 victimes. La discrimination dénoncée par nous ultérieurement a vu le jour dans ce contexte: la carotte pour les uns, le bâton pour les autres.

C’est ainsi qu’est née la section syndicale FO du service des archives… Sur les 5 agents, nous étions 4 à vouloir rejoindre l’USTKE qui avait déjà une réputation de syndicat « rentre-dedans », mais il ne nous a pas été possible à l’époque d’avoir un rendez-vous avec l’un des responsables du secteur public. De plus, l’un d’entre nous (Pascal Vittori) ne voulait pas adhérer à l’USTKE et nous a organisé un entretien avec FO, qui s’était bien passé, d’où notre adhésion à FO.

Chacune des informations données dans ce blog pourrait être systématiquement accompagnée d'archives écrites ou orales (la plupart des témoins sont encore vivants): c'est cette capacité à citer des sources et fournir des preuves qui distinguent ceux qui rapportent l'histoire de ceux qui la révisent à leur sauce...

C'est aussi pour cette raison que jusqu'à ce jour, et bien que nous ayons dénoncé des choses très graves, aucun de nos adversaires n'a eu le courage de porter plainte pour diffamation: or, c'est le tribunal qui dit s'il y a ou non diffamation, et non pas une mascarade de conseil de discipline aux allures de procès stalinien!

Bonne lecture.

Nicolas Dubuisson

Responsable CSTNC Administration générale









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