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mardi 1 septembre 2009

Justice et administration: double vitesse? ou triple? ou plus?

Article lu dans les Nouvelles d’hier.
« Un jubilé et des bosses

Le 1er juin 2008, deux petits groupes avaient décidé de poursuivre la fête du jubilé Karembeu jusque sur la plage de Nouville. Le premier avait déjà pris ses quartiers sur le site tandis que le second était arrivé au petit matin, à bord d’un 4X4 qui s’était fait remarquer avec force dérapages. Ce qui avait été pris pour une provocation. Les choses en étaient rapidement venues aux mains : un coup de tête et la bagarre avait ensuite été générale. L’un des belligérants s’était même retrouvé moitié inconscient, la tête dans l’eau, mais avait finalement pu reprendre ses esprits. Le conducteur du 4X4, lui, était fermement resté au volant de son véhicule puisqu’il n’avait pas hésité à foncer sur des membres de l’autre groupe. Mauvaise initiative, surtout venant d’un policier de la Bac, muté depuis dans un autre service. Vendredi, les huit personnes impliquées dans cette bagarre générale ont été condamnées à des peines avec sursis allant de deux à cinq mois. Un seul a écopé d’une peine ferme. Et le tribunal a refusé la non-inscription de la peine au casier du fonctionnaire. »

Dire que le 1er février 2008, je passais en conseil de discipline pour des « injures, menaces et diffamations », accusations qui n’ont jamais fait l’objet de la moindre plainte, et pour cause : ces délits n’ont existé que dans l’esprit d’un pistonné maintenu durant 9 ans à un poste auquel il ne pouvait prétendre, avec l’appui d’un fan club de liches…

Une mutation d’office pour le flic qui a foncé sur un groupe ? Pour moi, le conseil de discipline béni oui-oui a proposé la révocation!

Que dire de plus ? Vive la justice coloniale, bien sûr !

J’ai une question : y aura-t-il procédure disciplinaire ou non, juste comme ça ?

Parce que la justice à deux vitesses, on connaît, en Frônce: une pour les riches, une pour les autres. Mais la justice à triple vitesse telle qu'on la connaît au Pays, il faut le voir pour le croire... Moi, mes plaintes au pénal, c'est bien simple: elles ont toujours été classées sans suite ou ont abouti à des non lieu. Jusqu'à présent!

Nicolas Dubuisson
Responsable CSTNC Administration générale

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